• Cicéron face à la mort

    Voici un extrait d' article de Philosophie Magazine sur le lien entre la vie et la mort et le positionnement sage que nous pouvons avoir face à cet état:

     

    Mort

    La mort n’est pas un mal. « Ou bien les âmes survivent à la mort, ou bien elles périssent du fait de la mort : eh bien, si elles survivent ? – Elles sont heureuses – Et si elles disparaissent ? – Elles ne sont pas malheureuses puisqu’elles n’existent plus » (Tusculanes, I, 25). Avec cette alternative, Cicéron montre que la mort n’est pas à craindre, que l’âme soit immortelle et se sépare du corps, ou qu’elle disparaisse et ne puisse souffrir de la mort. Mais entre les philosophes qui soutiennent que l’âme est incorporelle et survit à la séparation de l’âme et du corps (Platon), et ceux qui pensent qu’elle n’est qu’un agrégat d’atomes qui se dissout à la mort (Épicure), Cicéron choisit les premiers. Il en résulte pour lui que la mort est un bien : elle permet à l’âme de se détacher du corps et de ses maux, comme la souffrance et la maladie. Ainsi, « la vie entière du philosophe, comme Platon le dit, est une préparation à la mort » (I, 74) : elle habitue l’âme à se séparer du corps. C’est ce qui rend la vieillesse supportable, puisqu’elle-même, telle la philosophie, apprend à l’homme à se détacher des plaisirs du corps et le prépare à la mort. « Si quelque dieu m’accordait de quitter cet âge pour retourner à l’enfance, je refuserais tout net » (De la vieillesse, 83).

     

    Lien vers l'article entier dans Philosophie Magazine:

    https://www.philomag.com/les-idees/la-vertu-au-pouvoir-1618

     

     


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