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  • -Plan d'ensemble

    -Plan général

    -Plan moyen ou en pied

    -Plan italien (les genoux sont dans le cadre)

    -Plan américain (à l'époque des westerns, à mi-cuisse)

    -Plan taille (coupé à la ceinture)

    -Plan poitrine/rapproché

    -Gros plan (émotions sur le visage par exemple)

    -Insert (très gros plan; Cf: Sergio Leone. Ressenti intense)

    - Plan en contre plongée

    -Plan en plongée


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  •   Une femme. Deux hommes. Un piano. Le Désir. Une mélodie, entêtante et envoûtante, de celles qui nous bercent et nous subjuguent avant même que l’histoire ne commence. Une voix. Des premières paroles… La voix off est celle d’Ada, personnage principal du film. Personnage muet depuis l'âge de 6 ans et qui pourtant nous dévoile sa voix… Son timbre et ses pensées. Marchandée par son père à un homme, Alistair Stewart, son futur époux dont elle ignore tout, Ada est « expédiée » avec sa jeune fille Flora en Nouvelle-Zélande. Elle emporte avec elle son piano – son souffle et sa voix – qu’elle est obligée d’abandonner à la demande de cet époux qui cherche déjà à imposer sa marque sur elle en vendant son bien le plus précieux à son contremaître : Baines. Face à cette nouvelle, Ada est à son tour obligée de marchander, de se marchander, pour obtenir ce qu’elle désire : son instrument. Va s'ouvrir l'histoire d'un triangle amoureux (entre Baines, Ada et Alistair).

      Jane Campion, la réalisatrice joue des oppositions  entre la liberté et le naturel des autochtones dont les visages sont peints par des signes tribaux et les corps laissés libres face au puritanisme, à la rigueur et au conservatisme des « colons » dont les corps sont dissimulés et prisonniers des corsets et des gaines. Baines, assimilé aux indigènes et à leur vie sauvage, face à Alistair, représentant des bonnes mœurs de la civilisation. Le silence d’Ada face aux commérages sans fin du club des bigotes. La passion de la musique d’Ada face à l’académisme des autres musiciennes. Les relations avec Alistair sont d’autant plus fraîches qu’il l’informe que sa maison est trop petite pour accueillir le piano. Il va falloir abandonner le piano sur la plage. Ada insiste et réclame à George Baines (Harvey Keytel), un ancien marin qui a rejoint une tribu maori, de la conduire à son piano sur la plage. Baines ira plus loin : il propose à Alistair de lui échanger une partie de ses terres contre ce piano, et peut-être même quelques leçons.

     

      Ce film s’inscrit totalement dans la thématique féministe de l’œuvre de la cinéaste, de ses héroïnes marginales, en quête de liberté et d’affranchissement dans un monde d’hommes, découvrant leur nature profonde et la profondeur de leurs aspirations souvent à leurs dépens. Si Jane Campion avoue adorer les Sœurs Brontë et en particulier Les Hauts de Hurlevent, c’est plus pour son atmosphère visuelle tourmentée, poussée par la fureur du climat et des éléments, que dans son traitement des personnages. Le piano devient une voix, une libération pour exprimer ses désirs. C’est une idée magnifique que cette vision d’un piano qui prend littéralement la parole, des touches blanches qui ,effleurées ou tapées, viennent traduire ce besoin du corps, cette sensualité que la bouche ne peut avouer. 

     

     

     

     

    La leçon de Jane Campion, cinéaste mettant la femme au coeur de ses réalisations:

     

    Affiche du film La Leçon de piano:

    Présentation de La Leçon de piano de Jane Campion (1993, palme d'or à Cannes)


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  • Analyse de la séquence finale d'IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST (musique + scénario de vengeance dont parle Cottraux dans son explication)

     

     

    Bande annonce du film:

     


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  • La musique de film

     

    Un peu d'histoire

    La musique apparaît pour la 1ère fois au cinéma en 1908 dans « L'assassinat du duc de Guise », composée par Camille Saint-Saëns. En 1927, premier film parlant intitulé « Le Chanteur de jazz ». Au départ, la musique dans les films est jouée par un pianiste engagé dans la salle. Il est important que le son et l'image soient synchronisés, c'est ce qui a posé problème lorsqu'on a fait jouer des instruments automatiques dans les salles de cinéma. La musique étant parfois désynchronisée, les spectateurs se sont mis à avoir des fous rires.

     

    A quoi sert-elle ?

    La musique donne un climat, une teinte à l'histoire, une ambiance. Elle apporte une fonction expressive. Elle fait jaillir des émotions : douleur, peur, amour...Est-elle cohérente avec ce qu'il se passe à l'écran ? La musique doit soit renforcer les images qui l'accompagnent, soit créer un décalage. Elle joue sur la mise en scène. Elle va plus loin que le rôle de simple accompagnement sonore, d'illustration. Elle nous raconte une histoire dont on veut connaître la suite.

     

    Quelques définitions pour analyser la musique de film :

    Le leitmotiv est un morceau de musique toujours associé à un personnage par exemple, à un objet (l'anneau dans Le Seigneur des anneaux) ou à une menace (la présence d'un requin dans Les Dents de la mer avec une musique de John Williams).

    La bande originale , ce sont les musiques spécialement créées pour le film. Voici quelques grands compositeurs de musique de film : John Williams, Ennio Morricone, Michel Legrand.

    Analyse de la musique du film d'Harry Potter de John Williams, notamment le thème d'Edwige (la chouette) :

     

    Thème d'Hedwige analysé dans la vidéo du Monde : Les cloches évoquent une atmosphère amicale. On perçoit l'innocence, le côté fantaisiste et enfantin. La présence de l'instrument que l'on nomme CELESTA apporte un aspect magique à la scène. Les violons font ensuite leur apparition, puis les bois. Enfin, les cuivres arrivent de manière triomphante. Ils rappellent qu'Harry Potter est lancé dans une quête héroïque.

     


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