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    Commentaire littéraire n°1 sur « Des Cannibales » de Montaigne

    Devoir rédigé par Candice Choquet (1ère ST2S1, octobre 2020) : noté 17/20.

    Devoir bien rédigé respectant correctement la méthode et mettant en évidence une compréhension claire du texte. Quelques erreurs de syntaxe ont été ensuite corrigées, ce qui explique que l'élève n'ait pas obtenu la note maximale.

     

     Les Essais sont l’œuvre principale de Montaigne qui est un humaniste du XVIème siècle. Montaigne croit aux progrès de l'Homme grâce à l'éducation et à la culture. L'humaniste défend la tolérance. Il pense qu'on devient meilleur par l'effort et par l’étude. Dans le chapitre 31 « Des Cannibales » publié en 1595, Montaigne parle de la découverte du Nouveau Monde et de ses habitants, les Indigènes, appelés aussi « Cannibales » par les Européens. Il dénonce l' étonnement des Portugais par rapport aux coutumes des Indigènes auxquelles ils ne sont pas habitués. L'humaniste souhaite comparer leur manière de vivre à celle des Portugais pour nous dire qu'avant d'enlever la paille de l’œil de ton voisin, il faut retirer la poutre qui est dans le tien. Qui sont les plus barbares les Portugais ou les Indigènes ? Tout d'abord, nous allons voir la description de la façon dont les Cannibales et les Portugais traitent leurs prisonniers. Enfin, nous parlerons de la réflexion de Montaigne sur la notion de barbarie.

     

    En premier lieu, il y a plusieurs verbes d'actions au présent de narration qui expliquent le sort que doivent avoir les prisonniers des Cannibales : « ils l'assomment » (l.10), « le rôtissent et en mangent en commun » (l.11). Montaigne a donc décrit l'acte de cannibalisme. Il attire l'attention sur la mort qui précède l'anthropophagie, ainsi que sur le partage du corps avec d'autres membres de la communauté : « ils en envoient aussi des morceaux à ceux de leurs amis qui sont absents » (l.11-12). L'humaniste remet en cause les préjugés que les Européens se font sur les raisons d'un tel traitement en introduisant une proposition subordonnée circonstancielle de comparaison « comme on pense » : « Ce n'est pas, comme on pense, pour s'en nourrir ainsi que faisait les Scythes » (l.12). Montaigne fait référence aux Scythes, peuple Indo-européens qui a vécu dans l'Antiquité et qui parlait des langues iraniennes. Il nous montre que les Scythes se nourrissent d'hommes comme le souligne le complément de but : « pour s'en nourrir » (l.12). Donc, l'auteur humaniste nous indique que les Scythes tuaient les hommes pour s'en nourrir alors que les Cannibales le font par vengeance : « c'est pour manifester une très grande vengeance » (l.13-14). Manger l'autre c'est se nourrir de sa force. Cela montre sa supériorité.

    De plus, les Portugais traitent leurs prisonniers de façon plus barbares. Ils les enterrent vivants « jusqu'à la ceinture » (l.16) et tirent sur leurs corps « force coups de traits » (l.17), puis les pendent. On réalise que la violence est plus importante car ils ont beaucoup fait souffrir l'autre pour mettre fin à sa vie. La torture est utilisée, ce qui n'est pas le cas chez les Indigènes. De surcroît, les mauvaises actions des Européens influencent mal les Cannibales car ils laissent tomber leur méthode pour la leur, beaucoup plus cruelle : « alors ils commencèrent à abandonner leur manière ancienne pour suivre celle-ci » (l.20-21).

     

     En second lieu, Montaigne met en avant une antithèse dans laquelle il propose le faux jugement que les Européens ont sur les Cannibales, en opposant l'adverbe « bien » à l'adjectif « aveugle » : « jugeant bien de leurs fautes, nous voyons si aveugles a l'égard des nôtres » (l.22-23). Nous sommes très stricts dans nos actions, diabolisant ainsi les Indigènes et en les méprisant. C'est un comportement injuste que Montaigne entend dénoncer.

    En outre, il va donner son avis grâce au modalisateur « je pense » : « Je pense qu'il y a plus de barbarie à manger un homme vivant qu'à le manger mort » (l.23-24). L'humaniste dénonce la torture, la souffrance faite à autrui. Montaigne montre que les Portugais agissent ainsi avec leurs concitoyens en se cachant derrière la religion : « Comme nous l'avons non seulement lu, mais vu de fraîche date, non entre des ennemis anciens, mais entre des voisins, des concitoyens et, qui pis est, sous prétexte de piété et de religion » (l.26-28)

     

     Pour conclure, les Européens sont plus barbares que les Cannibales parce qu'ils font souffrir leurs prisonniers. L'humaniste estime que les deux peuples sont cruels mais il y a une échelle dans le degré de cruauté. Les Portugais donnent le mauvais exemple au « nouveau monde ». Le cannibalisme est un sujet qui intéresse toutes les époques puisque Deaninck au XXème siècle dénoncera le colonialisme dans son roman engagé Cannibale. Il parle notamment de l'exposition universelle de 1931 en France où les Kanaks, également cannibales, de Nouvelle-Calédonie sont exhibés et humiliés.


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    Voici le commentaire littéraire d'une élève de 1ère ST2S1 (Duhamel Elona) noté 16/20 et qui peut servir de correction au travail demandé à distance:

     

     

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  • Sujet de dissertation: D'où provient l'émotion suscitée à la lecture d'un texte poétique?  
     
        La poésie est un art qui évoque ou suggère les sensations, les impressions ou les émotions les plus vives par l’union intense des sons, des rythmes, des harmonies, en particulier par les vers. Le mot émotion vient du latin « motio » qui veut dire mouvement et « movere » qui veut dire se mouvoir, avoir le sentiment de sensibilité ou le sentiment d’affectivité; « Il y a une force plus belle que la pensée, ce sont toutes les pensées, toutes les forces, tout un avenir dans une émotion partagée ». La poésie comme la musique sont des sources d’émotions. La musique des mots avec des rimes, les assonances et les allitérations peut éveiller la sensibilité. A cet égard Orphée poète de l’Antiquité en est un bon exemple puisqu’il charmait les Hommes, les animaux et les plantes. C’est pourquoi nous pouvons nous demander d’où provient l’émotion suscitée à la lecture d’un texte poétique. Tout d’abord, nous allons voir que l’émotion provient de la forme choisie. Ensuite, nous étudierons les thèmes choisis qui font jaillir l’émotion. Enfin, nous parlerons de l’importance du langage en poésie.
              
              En premier lieu, le sonnet et la fable sont des formes fixes qui font jaillir l’émotion. Un sonnet est un petit poème contenant deux quatrains sur deux rimes embrassées et deux tercets. « Parce que la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense ». Le sonnet est une forme d’émotion parce que c’est une forme concise. Ronsard utilise une forme concise pour mettre en valeur la beauté intérieure de la femme qui surpasse son physique. La fable est un texte poétique contenant une morale et un enseignement. « Le Corbeaux et le Renard » est une fable de Jean de La Fontaine. La morale de cette fable est qu’elle peut nous faire sourire car le corbeau est bien vaniteux et que le renard s’est bien moqué de lui: « Tout flatteur vis au dépens de celui qui l’écoute, cette façon vaut bien un fromage sans doute ».
             De plus, les formes libres peuvent aussi toucher le lecteur comme le poème en prose. Par contre exemple: «   L’huitre » de Ponge. L’émotion de ce poème est original car Ponge décrit l’huitre de façon étonnante. En effet, ce qui frappe dans un premier temps c’est que l’huitre s’avère être un être contradictoire, à la fois frustre et noble. On voit dans ce poème une dimension allégorique: allégorie de l’extase mystique et sexuelle ce qui peut surprendre certaines personnes. Le calligramme est aussi une forme libre. Le calligramme donne une forme dessiné à son texte. L’émotion du calligramme est causée par la fusion du dessin, de l’idée, de la beauté, de l’originalité, du côté esthétique. Quand c’est beau sa peut donner de l’émotion.
             En second lieu, l’amour et la souffrance sont des thèmes qui font jaillir l’émotion. L’ amour est un sentiment d’affection, de désir, d’attirance et de plaisir entre deux personnes. Quand ce sentiment est ressenti très fort, on peut avoir de la passion. Louise Labé évoque l’imprévisibilité de la passion, l’intensité de la circulation des émotions entre l’écrivaine et le lecteur.:« Ainsi, Amour inconstamment me mène ». Ronsard évoque Le beauté intérieure de la femme en faisant l’éloge de son esprit qui se reflète dans son éloquence: « Seul son esprit, où tout le ciel abonde ».
             En outre, la souffrance est le fait de ressentir une douleur physique ou morale. Victor Hugo évoque cette émotion dans son poème « Demain, dès l’aube ». L’émotion qu’il ressent est horrible car il a perdu sa fille Léopoldine, elle est morte noyée à cause d’un accident. Il  était parti en voyage en Espagne et apprend la terrible nouvelle seulement cinq jours après en lisant le journal. Il a ressenti une affreuse douleur dont il ne s’en remettra jamais. Il a mis trois ans avant de pouvoir se rendre sur la tombe de sa fille. Il n’y a pas de mot pour exprimer la douleur d’avoir perdu un enfant, ce scandale de l’esprit et du corps qui laisse les parents dans un état de sidération 
             Pour conclure, la réussite d’un poème tient à une alchimie qu’il est difficile de définir, donc, il faut bien choisir la forme, le thème et les sonorités car sinon le lecteur ou la lectrice ne sentira pas l’émotion du poème. L’émotion n’existe pas que dans les poèmes mais aussi dans le théâtre et dans les romans.
    Candice CHOQUET 2nd 3 (lycée Edouard Gand, Amiens).

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  • Extrait de Jane Eyre de Charlotte Brontë (publication 1847)

    Texte à étudier

    Aveu de l’amour entre Jane Eyre et Edouard Rochester : l’expression de la passion amoureuse

     

    Jane Eyre est devenue gouvernante de la petite Adèle chez son maitre M.Rochester. Elle habite donc le manoir de Thornfield (=qui signifie champ d’épine). Une passion va naitre entre le maitre des lieux, Edouard Rochester et la délicate Jane, malgré les différences de classe. Cet amour reste longtemps inavoué, jusqu’au chapitre 23. Il s’agit d’un roman éponyme puisque l’héroïne donne son nom au récit qui est écrit à la première personne du singulier : c’est à la fois une autobiographie de l’héroïne et un roman d’éducation.

     

    Jane prend tout d’abord la parole :

     

    - Je suis peinée de quitter Thornfield ; j’aime Thornfield ; je l’aime parce que j’y ai mené une vie pleine et délicieuse, pour un temps tout au moins. Je n’ai pas été piétinée. Je n’ai pas été pétrifiée. Je n’ai pas été ensevelie avec des esprits inférieurs et exclue de tout éclair de communion avec ce qu’il y a de lumineux, d’énergique et de haut. J’ai conversé face à face avec quelqu’un que j’aime et qui m’enchante...avec un esprit original, vigoureux, puissant. Je vous ai connu, monsieur Rochester ; et je suis frappée de terreur et de souffrance en comprenant qu’il faut absolument que je m’arrache à vous pour toujours. Je vois la nécessité de ce départ ; mais c’est pour moi comme de contempler la nécessité de la mort.

    - Où en voyez-vous la nécessité ? me demanda-t-il soudain.

    - Où ? C’est vous, Monsieur, qui me l’avez mise sous les yeux.

    - Sous quelle forme ?

    - Sous celle de Mlle Ingram ; cette femme noble et belle...votre épouse !

    - Mon épouse ! Quelle épouse ? Je n’ai pas d’épouse !

    - Mais vous allez en avoir une.

    - Oui...C’est vrai !… c’est vrai ! (Il serrait les dents.)

    - Alors, il faut que je parte...vous l’avez dit vous-même.

    - Non, il faut que vous restiez ! Je le jure...et ce serment sera tenu.

    - Je vous dis qu’il faut que je parte ! rétorquai-je, emportée par une sorte de colère. Croyez-vous que je puisse rester pour n’être plus rien pour vous ? Croyez-vous que je ne sois qu’une automate ? Une machine dépourvue de sentiments ? Croyez-vous que je puisse supporter de me voir ôter des lèvres mon morceau de pain et de voir vider ma coupe de l’unique goutte d’eau vivante qu’elle contenait ? Croyez-vous, parce que je suis pauvre, insignifiante, laide, menue,  que je sois sans âme et sans coeur ? Vous vous trompez ! J’ai autant d’âme que vous...et largement autant de coeur ! Et si Dieu m’avait fait don d’un peu de beauté et de beaucoup de richesse, je me serais arrangée pour qu’il vous fût tout aussi dur de me quitter qu’il m’est aujourd’hui pénible de vous quitter. Je ne vous parle pas en ce moment par le truchement de la coutume, des conventions, ni même de la chair mortelle ; c’est mon esprit qui s’adresse au vôtre, exactement comme si nous étions tous deux passés par la tombe et si nous nous tenions tous deux debout aux pieds de Dieu, en égaux… comme nous le sommes !

    - Comme nous le sommes, répéta Rochester…, comme ceci, ajouta-t-il en me serrant dans ses bras, en m’attirant contre sa poitrine et en pressant ses lèvres contre mes lèvres, comme ceci, Jane !

    - Oui, comme ceci, Monsieur, répliquai-je, et pourtant non, pas comme ceci ; car vous êtes un homme marié...ou c’est tout comme, uni à quelqu’un qui vous est inférieur… quelqu’un avec qui vous n’êtes nullement en sympathie… quelqu’un que je ne crois pas que vous aimiez vraiment ; car je vous ai vu et entendu la persifler. Je dédaignerais une telle union, moi ; je vous suis donc supérieure… laissez-moi partir !

    - Pour aller où, Jane ? En Irlande ?

    - Oui, en Irlande. J’ai dit ce que j’avais à dire, et maintenant je puis aller n’importe où.

    - Jane, tenez-vous tranquille ; ne vous débattez pas ainsi, comme un petit oiseau affolé qui déchire son propre plumage dans ses efforts frénétiques.

    - Je ne suis pas un oiseau et nul filet ne me retient prisonnière ; je suis un être humain libre, doué d’une volonté indépendante, dont j’use à présent pour vous quitter.

      Un nouvel effort me rendit ma liberté, et je me dressai devant lui.

    - C’est donc votre volonté qui décidera de votre destin, dit-il. Je vous offre mon coeur, ma main, une part de tout ce que je possède.

    - Vous jouez une farce, dont je me contente de rire.

    - Je vous demande de passer votre vie à mes côtés… d’être ma moitié et ma plus chère compagne sur cette terre.

    - Pour ce rôle, vous avez déjà fait votre choix et il faut vous y tenir.

    - Jane, calmez-vous quelques instants ; vous êtes surexcitée ; je vais me calmer.[…]

     

     Si j’avais eu moins d’amour pour lui, son accent et son air d’exultation m’eussent paru sauvages ; mais, assise à côté de lui, arrachée au cauchemar de la séparation, appelée au paradis de l’union, je ne pensais plus qu’à la félicité qu’il m’était donné de boire à flots si abondants.

    Jane Eyre, Charlotte Brontë, chap.XXIII, 1990 , pocket classiques, pp. 394-398.

     

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    Commentaire du professeur: 18/20

     De très bonnes analyses littéraires, une compréhension fine du texte. Reste à corriger les quelques fautes de syntaxe et d'orthographe pour que ce soit parfait.

    P.S: Dans le devoir soumis à la lecture publique, les fautes ont été corrigées pour faciliter la lecture de tous.

     

    Commentaire rédigé par Lucile Favreau (1ère ST2S, mars 2019)

      Ce texte fut écrit par Charlotte Brontë une auteure anglaise.Il est extrait du livre Jane Eyre publié en 1847, l’année de la monarchie de   Juillet en France ainsi que de la révolution industrielle en Angleterre. Du côté littéraire, cette période fut marquée par les mouvements littéraires romantiques et réalistes. Cet extrait aborde le départ de Jane Eyre de Thornfield, suite à l’annonce du mariage de son maître dont elle est amoureuse. Au fur et à mesure du dialogue, Monsieur Rochester ressent la jalousie de Jane et lui avoue à son tour ses sentiments en la priant de rester auprès de lui et de l’épouser. Comment ce dialogue mène-t-il à l’aveu de l’amour ? Tout d’abord, nous analyserons  un dialogue sous forme d’aveu, puis une promesse d’avenir : la demande en mariage.

     

         En premier lieu, Jane Eyre commence le dialogue en exprimant son regret de partir et de quitter Monsieur Rochester : « Je suis peinée de quitter Thornfield […] je m’arrache à vous pour toujours." Elle accentue ces sentiments avec une anaphore qui prouve combien elle était épanouie : « Je n’ai pas été piétinée, je n’ai pas été pétrifiée.  Je n’ai pas été ensevelie […]." Elle utilise plusieurs adjectifs mélioratifs pour décrire le plaisir qu’elle avait de côtoyer son maître : « J’ai conversé face à face avec quelqu’un que j’aime et qui m’enchante avec un esprit vigoureux, original, puissant ». Elle compare son départ à la mort: « […] Comme de contempler la mort ». Le départ est donc inévitable mais regrettable pour elle. Ensuite, monsieur Rochester persuade Jane Eyre de rester en questionnant la jeune femme sur ses motivations.

      Il poursuit avec une itération lexicale : « Mon épouse ! Quelle épouse ? Je n’ai pas d’épouse ! » Il met en avant l’inexistence d’un mariage  qu'il n'a pas encore conclu. Mademoiselle Eyre utilise le subjonctif pour exprimer l’obligation de son départ : « Il faut que je parte » et monsieur Rochester riposte avec l’ordre de rester : « Il faut que vous restiez ». Jane utilise l’anaphore « croyez-vous » pour exprimer son impossibilité à rester et à supporter de le voir avec une autre. Elle exclut l’idée que leur relation change. Elle utilise une énumération descriptive d’elle-même pour lui faire prendre conscience qu’elle a des sentiments : «  Croyez-vous parce que je suis pauvre, insignifiante, laide, menue que je ne sois sans âme et sans cœur ». Les auteurs utilisent souvent les dialogues pour que les personnages avouent leurs sentiments. Cela rend la déclaration plus authentique.

     

       En second lieu, Monsieur Rochester agit de façon inconcevable pour Jane. Il reprend ces termes : « […] égaux comme nous le sommes » et l’enlace, l’embrasse pour lui prouver son affection. Jane rejette ce rapprochement physique et énumère les défauts de sa fiancée : « Quelqu’un qui vous est inférieur […] qui vous êtes nullement en sympathie ». Monsieur Rochester utilise une comparaison pour décrire l' affolement de Jane : « […] un petit oiseau affolé qui déchire son propre plumage dans des efforts frénétiques ».

     Ensuite, Monsieur Rochester utilise une gradation pour confier ses sentiments : « Je vous offre mon cœur, ma main, une part de tout ce que je possède ». Jane Eyre ne le prenant pas au sérieux, il utilise une périphrase pour lui demander sa main : « […] ma plus chère compagne sur cette terre ». Pour finir Monsieur Rochester lui ordonne de se calmer : « Calmez-vous ». Jane Eyre utilise une antithèse pour exprimer le soulagement de la réciprocité de leur amour : « Au cauchemar de la séparation […] appelé au paradis de l’union." Elle quitte le malheur de la séparation et découvre le bonheur de l’amour.

     

      Pour conclure, Monsieur Rochester utilisa d’abord la jalousie pour obliger Jane Eyre à se dévoiler la première, pour ensuite lui confier ses sentiments. Cet aveu fut suivi du sien qui engendrera une demande en mariage. Ce dialogue est similaire au texte étudié de la Symphonie Pastorale car ce sont deux aveux par dialogue de leur sentiment.

     

     

     


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