• Ce résumé a été réalisé par Candice Choquet, élève de 2de3, au lycée Edouard Gand à Amiens. 

     

    Le voici:

     

    Résumé: Émission sur l'école des femmes

     

    Arnolphe est un homme de 40 ans. Il s'est mis en tête d'épouser sa pupille, Agnès. Cette dernière est beaucoup plus jeune que lui. Elle a été élevée dans un couvent pour qu'elle reste ignorante, car Arnolphe pense que tout les hommes sont cocus. Il croit que si il épouse une fille bête, il ne sera pas cocu, car elle n'aura pas de connaissance sur l'amour. Arnolphe est le tuteur et à la fois le prétendant d'Agnès, c'est une synthèse absolue. Horace qui a le même âge qu'Agnès se confie à Arnolphe sur son amour pour la jeune fille. Cette situation est comique car Horace se confie à son «rival» car Arnolphe a pour plan de se marier avec Agnès mais Horace ne le sait pas. Horace appelle le tuteur d'Agnès monsieur de la Source au lieu de De La Souche. Une source ça avance alors que Souche il n'y a pas grand chose à dire, c'est le signe qu'Arnolphe est de l'autre coté du temps car pour Arnolphe il y a deux moitiés d'humains: le dominant qui est l'homme et le dominé qui est la femme.

     

    Agnès et Horace se rencontrent dans un carrefour. Le carrefour signifie une pièce comique car dans un carrefour on se rencontre par hasard. Le hasard, c'est dans la comédie le destin de la tragédie, le destin du pauvre. Depuis la rencontre d'Agnès et de Horace toute la pièce se passera dans un carrefour. Horace tend des pièges au jeune homme pour ne pas qu'il voie Agnès mais cela va la rendre de plus en plus amoureuse d'Horace. Elle va s'éveiller grâce à son amour pour lui, cela va énerver Arnolphe. Agnès va écrire une lettre pour Horace. La lettre renvoie à la philosophie de l'amour. Ce qui est marrant c'est qu'il va la lire devant Arnolphe, donc il insulte Agnès de chienne puis après il va lui déclarer sa flamme tout en étant ridicule. Pour Arnolphe, l'amour est une mutilation car en déclarant sa flamme à la jeune femme il lui dit « veux-tu que je m'arrache un coté des cheveux ?». S'arracher les cheveux c'est une mutilation. Pour Agnès ,l'amour c'est une construction. Ensuite, quand Horace a réussi à conquérir Agnès, il la confie à Arnolphe puis le père d'Horace lui dit qu'il l'a marié à la fille d'un ami qu'il a perdue quand elle était petite. Arnolphe est heureux d'entendre cela car Agnès pourra l'épouser sauf que la fille de l'ami du père d'Horace, c'est Agnès. Ce piétinement dramatique met en évidence l’approfondissement psychologique. A la fin de cette pièce de théâtre, on découvre qu'Agnès est intelligente. Horace s'est converti à la vertu, à la sincérité et à l'amour et qu'Arnolphe va découvrir le désir qu'il éprouve pour Agnès. Cette pièce s'appelle «l'école des femmes» car avant, la seule école qu'il y avait c'était une école où on parlait de sentiments. L'amour est une école pour les femmes. Pour finir, Molière a créé une autre pièce de théâtre qui s'appelle «la critique de l'école des femmes» pour se défendre des critiques et de la jalousie des autres troupes de théâtre.

     

    Mon avis:

    Au début de cette émission, j'ai trouvé ça drôle quand la femme a fait un jeu de mots avec l'école des femmes et l’école des fans, mais sinon je n'ai pas aimé cette émission car c'était trop long, il n'y avait pas d'images et l'homme qui parlait parfois disait des mots que je ne comprenais pas donc j’étais obligée de mettre sur pause et de chercher la définition du mot.

     

    Lien vers l'émission:

    https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/moliere-un-drole-de-philosophe-23-lecole-des-femmes

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Résumé et citations de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand:

     


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  • Voici une mise en scène de L'ECOLE DES FEMMES que je vous recommande:

    Mise en scène de L'ECOLE DES FEMMES-Cliquez ici (2h environ)

     

    L’ÉCOLE DES FEMMES
    De Molière

    avec
    Suzanne Aubert : Agnès
    Laurent Caron : Alain
    Claude Duparfait : Arnolphe
    Georges Favre : Enrique
    Glenn Marausse : Horace
    Thierry Paret : Oronte
    Ana Rodriguez : Georgette
    Assane Timbo : Chrysalde

    Mise en scène et scénographie
    Stéphane Braunschweig

    Collaboration artistique : Anne-Françoise Benhamou
    Costumes : Thibault Vancraenenbroeck
    Collaboration à la scénographie : Alexandre de Dardel
    Lumière : Marion Hewlett
    Son : Xavier Jacquot
    Vidéo : Maïa Fastinger
    Maquillages / coiffures : Karine Guillem
    Assistante à la mise en scène : Clémentine Vignais

    Réalisation du décor : Atelier de construction de l'Odéon-Théâtre de l'Europe

    et l'équipe de l'Odéon-Théâtre de l'Europe

    Un spectacle créé le 9 novembre 2018 à l'Odéon-Théâtre de l'Europe

    Production Odéon-Théâtre de l'Europe
    Coproduction Théâtre de Liège, DC&J Créations

    Avec le soutien du Cercle de l’Odéon,
    du Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique

    Réalisation de la captation
    Alexis de Favitski

    Traduction et découpage des sous-titres : Dominique Hollier
    Sous-titrage : Juliette Caron

    © ODEON-THEATRE DE L’EUROPE - 2019

     

    Présentation du spectacle:

    "Dans un petit couvent, loin de toute pratique 

    Je la fis élever selon ma politique,

    C’est-à-dire ordonnant quels soins on emploierait 

    Pour la rendre idiote autant qu’il se pourrait." L'ECOLE DES FEMMES, Molière.

     

    Arnolphe, homme d’âge mûr, s’apprête à épouser Agnès, 17 ans, placée dès son plus jeune âge dans un couvent afin qu’elle devienne une épouse docile. À l’aube du mariage, il la tient recluse dans une maison pour que rien ne vienne entacher ses plans. Un imprévu, Horace, viendra pourtant bousculer le dessein du futur époux.

    Après Le Misanthrope et Tartuffe, Stéphane Braunschweig replonge dans Molière avec cette comédie grinçanteL’École des femmes se bâtit sur les peurs d’un homme effroyablement jaloux, possessif, qui, terrorisé à l’idée d’être trompé, assujettit une jeune femme. Au vu des faits divers sordides qui rythment notre actualité, la fable résonne étrangement aujourd’hui… Le metteur en scène souhaite donner un nouvel éclairage à la pièce en explorant les zones d’ombre, les non-dits, les secrets de cette maison-abri-prison, et en faisant exister Agnès (subtile et enfantine Suzanne Aubert) en dehors du fantasme où Arnolphe (inquiétant Claude Duparfait) voudrait l’enfermer. Un spectacle résolument féministe et humain.

    LE SPECTACLE:

    Lue d’aujourd’hui, L’École des femmes distille un fort malaise. Malaise devant la folie totalitaire d’Arnolphe, qui a tenu à l’écart du monde une jeune fille depuis ses quatre ans dans le projet de l’épouser; malaise devant l’ignorance de cette jeune fille, dont on ne sait si elle relève d’une inadaptation au monde ou d’une ruse de survie. Cette situation d’enfermement, à la fois physique et idéologique, est d’une violence rare; la cruauté qui en découle va peu à peu se retourner contre Arnolphe avec l’intensité des cauchemars. Toute la pièce se déroule devant la maison qui “abrite” Agnès. Mais Molière a ménagé de mystérieuses ellipses entre les actes, pour des scènes qui se passent dans le secret de la maison, et qui seront ensuite – plus ou moins…– racontées. Autant d’espaces de fantasme et d’appels à s’engouffrer dans le roman caché de la pièce. Comme il l’avait fait pour Tartuffe (Odéon, 2008), c’est ce roman que Stéphane Braunschweig se propose d’explorer. Au théâtre d’entrebâiller les volets fermés – pour découvrir peut-être une autre Agnès, celle qui échappe au fantasme d’Arnolphe – et de faire résonner le comique, aussi noir qu’étrange, de la folie moliéresque.

    EXPLICATION DE LA PIECE PAR LE METTEUR EN SCENE

    La peur des femmes transpire de l’œuvre de Molière. Jalousie maladive, possessivité débridée, hantise d’être trompé, désir de domination définitive : les personnages masculins, particulièrement ceux que leur auteur interprétait lui-même (Alceste, Orgon, Arnolphe...), sont des malades habités par cette peur, et qui oscillent entre le ridicule et la terreur qu’ils inspirent.

    C’est aussi et peut-être plus fondamentalement une peur du désir. Peur de son propre désir aliénant, et peur de ce désir de l’autre qu’on ne peut jamais contrôler et qui constitue la vraie peur du cocuage.

    Et précisément L’École des femmes est la comédie de Molière qui parle le plus du désir et du besoin de le garder sous contrôle. Arnolphe, célibataire invétéré toujours prêt à se rire des maris trompés et à fustiger leurs femmes, s’apprête pourtant à épouser la jeune Agnès. L’ayant recueillie enfant et fait élever à l’écart du monde depuis ses quatre ans, il pense l’avoir ainsi protégée des vices qu’il redoute, et que l’enfant a grandi sans perdre sa pureté ni son innocence.

    Pour Arnolphe, la pierre de touche de l’éducation des femmes, c’est donc d’abord le maintien dans l’ignorance, et au premier chef celle des choses du sexe. Mais lorsqu’il comprend qu’Agnès a commencé d’éprouver du désir pour le jeune Horace, il entreprend de combattre ce désir – et de réaliser le sien – par une “éducation” beaucoup plus radicale et qui s’apparente aux pires intégrismes religieux :

    • Votre sexe n’est là que pour la dépendance :
    • Du coté de la barbe est la toute-puissance.
    • Bien qu’on soit deux moitiés de la société,
    • Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité.
    • (Acte 3, scène 2)

    C’est ainsi que Molière hyperbolise dans la folie totalitaire d’Arnolphe les soubassements ordinaires de la domination masculine et les angoisses qui la constituent. Et comme souvent chez lui, l’effroi se conjugue au rire. L’École des femmes distille un fort malaise et un trouble certain. L’amour d’Arnolphe pour Agnès et ses relents d’inceste évoquent la Lolita de Nabokov, tandis que le viol rôde comme dans la Viridiana de Buñuel. La situation d’enfermement, à la fois physique et dogmatique, et la cruauté qui en découle et qui va peu à peu se retourner contre Arnolphe ont l’intensité des cauchemars.

    Même l’émancipation finale d’Agnès, fuguant avec Horace, prend la forme d’un périlleux passage à l’acte...

    Énigmatique Agnès. Quelles armes pour affronter le désir des hommes et échapper au fantasme où Arnolphe voudrait l’enfermer ? On sait que la pièce fit scandale : mais peut-être moins pour les sous-entendus grivois qui affleurent sous les alexandrins que pour l’étonnante force de transgression que recèle cette supposée ingénue...

     

    Stéphane Braunschweig

    L'IMPUISSANCE DE LA VOLONTE:

    Pour enrichir le propos dramaturgique le dossier de presse inclus cette citation de Ramon Fernandez, Molière ou l’essence du génie comique

     

    Voici sur la scène un homme et une femme affrontés. Le point essentiel ce n’est pas qu’Arnolphe pourrait être le père d’Agnès, c’est qu’il l’a élevée, ou du moins qu’il a pris avec elle des habitudes de père, et que ce n’est pas en père qu’il veut être aimé. Le point délicat, ce n’est pas l’acceptation par une jeune fille d’un mari plus âgé qu’elle, c’est la transformation, devant ses yeux, d’un homme- père en homme-mari, alors qu’elle ne parvient pas, elle, à changer ses habitudes ni son optique. (...) Elle peut aimer Arnolphe comme son père, elle ne pourrait pas le souffrir comme son époux, et le malheur veut qu’Arnolphe ait instinctivement recours à l’autorité paternelle lorsqu’il veut imposer le mari. La contradiction de ces deux manières d’être, le glissement de l’une sur l’autre, font le comique essentiel de L’École des femmes.

    Bien loin d’être l’histoire d’un amant trop âgé, L’École des femmes est le drame d’un homme trop jeune pour son emploi.
    Molière nous découvre, sous les théories et les gesticulations dérisoires de la volonté, le jeu aveugle des impulsions : ce qui meut les hommes, ce qui commande le mouvement d’une vie comme le mouvement d’une comédie. La force instinctive d’Arnolphe se retourne contre elle-même : c’est qu’elle prétend agir sur le nature d’une autre force sans tenir compte de la nature de celle-ci. Mauvaise mécanique. Arnolphe, pur instinct, devant Agnès devient pure volonté, c’est-à-dire pur néant. D’où sa tragédie et notre rire. L’instinct d’Agnès l’emporte parce qu’il demeure adéquat à lui-même. Rien ne porte dans les trémolos d’Arnolphe. (...) Quand, à la fin, Arnolphe s’abandonne et se traîne à genoux, quand le voilà nu devant Agnès, quelle misère, quelles distances entre ces deux êtres accrochés l’un à l’autre. L’impuissance à “se faire passer” dans un raisonnement ou dans un éclat, voilà une des “expériences” que nous révèle ce chef-d’œuvre.

    Et aussi l’impuissance de la volonté. (...) Finies, les illusions de puissance, le romanesque créateur, la volonté édificatrice du bonheur. (...) Un homme se débat dans ce monde nouveau pour lui, nouveau pour un grand nombre de ses contemporains, nouveau peut-être pour Molière. (...)

    Ainsi notre rire est-il taillé dans l’angoisse d’Arnolphe, et cette angoisse est toute humaine, toute dramatique. (...) Et pourtant il est comique, à cause de la contradiction entre sa volonté et ses aventures, à cause de son mépris pour la pensée commune, à cause qu’il va lui-même se loger dans la classe d’hommes qui excite ses sarcasmes. Molière ne réussira jamais mieux la rigoureuse superposition de deux consciences, la conscience comique du spectateur et la conscience dramatique, tragique de l’acteur. (...) La comédie et la tragédie se rejoignent, s’harmonisent, au bénéfice de la comédie, mais sans que la tragédie perde un pouce de ses droits sur l’expression du réel.

    Ramon Fernandez, Molière ou l’essence du génie comique,1929 (réédition Grasset, 1979)

     

    UN LIEN UTILE  (texte audio):

    https://www.theatre-contemporain.net/textes/51c44efaa75e7


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  • Voici une version filmée de la pièce de L'ECOLE DES FEMMES (cliquez sur le lien ci-dessous):

     

    Mise en scène de L'ECOLE DES FEMMES


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