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  •   Voici le début d'une synthèse rédigée qui a obtenu 19/20 (intro + 1ère partie) sur voyage et écologie. Le devoir est bien rédigé, les documents correctement comparés. Elle a été écrite par un étudiant de Banque 2ème année, du lycée E.Gand à Amiens. Je remercie l'étudiant d'avoir accepté de taper sa copie et de la partager pour les autres. L'étudiant a su réutiliser un vocabulaire vu en classe, notamment en 1ère année comme "réification". Le langage est soutenu et les phrases bien construites.

    Le 19/20 s'explique par quelques fautes d'orthographe qui ont été corrigées après coup.


    SYNTHESE REDIGEE PAR L'ETUDIANT (intro + 1ère partie):

      L’humanité est entrée dans une ère de totale mondialisation où tous les continents sont interconnectés par tous types de moyens de transport comme l’avion, la voiture ou bien le bateau. De ce fait, chacun a la possibilité de voyager à l’autre bout du monde mais ce luxe se paye au prix de la pollution de notre planète. Des documents datant du XXIème siècle s’interrogent donc sur la possibilité de concilier voyage et écologie dans le but de garder une Terre saine. Mais cela est-il possible ? Nous verrons dans un premier temps pourquoi voyager pollue en étudiant les causes du problème. Dans un second temps, nous analyserons les solutions envisageables pour voyager sans trop polluer.

        Tout d’abord, la pollution est le résultat d’utilisation de moyens de transport extrêmement polluants. L’article de Rémy Knafou et Sylviane Taberly évoque le concept de tourisme de croisière au Costa Rica. En effet, en 1988, le pays centraméricain décide d’inaugurer un nouveau terminal destiné à accueillir des bateaux de croisière afin de développer son activité touristique et relancer sa machine économique. Etant des bateaux très polluants, les engins ont fortement contribué à la dégradation de l’environnement local. De plus, la tribune parue dans Le Monde et l’article de Camille Gauthier soulignent un des autres fléaux écologiques moderne : l’avion. Le texte met en avant le caractère particulièrement polluant de ce moyen de locomotion qui émet du gaz à effet de serre. En plus d’être le moyen de transport le moins éco-responsable, le texte dénonce son aspect expansionniste. L’industrie aérienne est en effet en plein développement : son trafic risque de doubler d’ici à 2037. Enfin, le document iconographique de l’association « agir pour l’environnement » signale l’ambivalence des voitures électriques. Au premier regard, ce sont des voitures qui ont l’air de ne pas polluer mais si l’on s’intéresse à l’origine nucléaire de leur énergie, nous nous apercevons qu’elles ne sont plus si éco-responsables que cela. Quand la voiture électrique est en circulation, elle est en effet moins polluante qu’une voiture thermique, mais son énergie provient des centrales nucléaires qui sont des dispositifs polluants.
        De surcroit, la pollution est aussi due à de mauvaises habitudes prises par l’Homme. Dans leur article, Rémy Knafou et Sylviane Taberly dénoncent les politiques de déboisement mises en place par le pays. Cette décision s’inscrit dans une logique de réification de la Nature par l’Homme : nous voulons l’exploiter pour notre confort, ce qui entraîne une sérieuse dégradation de l’environnement. Egalement, en dénonçant l’extension des aéroports, la tribune du Monde alerte sur le danger que représente la volonté capitaliste des décideurs politiques. Etendre les aéroports pour accueillir plus de traffic et générer plus d’argent n’aura qu’une seule conséquence : l’augmentation de gaz à effet de serre. Dans « concilier voyage et écologie est-il possible? », Camille Gauthier critique une des mauvaises habitudes prise par l’Homme : celle de prendre des bateaux de croisière ou des cargos à la place des voiliers. La traversée d’un océan n’est pas des plus écologiques car les moyens de transport proposés sont tous polluants. L’auteur préconise donc de laisser notre volonté de toujours prendre un avion ou une croisière et d’opter pour le voilier qui est un moyen de transport qui fonctionne avec une énergie renouvelable donc non polluante. Enfin, le texte écrit par l’association « agir pour l’environnement » met en garde contre la nature non écologique des courses automobiles. Les voitures utilisées ont beau être électriques, elles n’en sont pas moins polluantes car elles utilisent de l’énergie émise par des centrales nucléaires. Selon ce collectif, e sport est donc une habitude à bannir pour que l’humanité s’inscrive dans une démarche éco-responsable.

    Voici les documents proposés pour cette synthèse:




     

     


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  • Devoir de 2ème année de BTS, noté 18/20 pour l'organisation générale et la qualité des exemples utilisés et expliqués dans le cadre du sujet.

     


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  • Synthèse de documents sur le thème A TOUTE VITESSE

    Devoir de BTS Banque 2ème année, DEMAILLY Sarah:Noté 19/20

     

    Commentaire du professeur : Excellent travail bien rédigé et bien construit, efficace dans son développement logique. Seules deux fautes d'orthographe ou de syntaxe s'étaient glissées, d'où le 19. Un devoir qui s'approche donc du 20 !

     

     

    Corpus de documents sur La tyrannie de la vitesse

     

      Dans notre société actuelle, nous pouvons remarquer que la vitesse se retrouve dans tous les domaines. Les voitures, de plus en plus puissantes, vont de plus en plus vite. Ou encore la technologie, qui permet d’être de plus en plus rapide, nous montre bien l’omniprésence de la vitesse dans notre société. Cette accélération de la vie peut mener à une certaine régression. C’est un thème que traite Christophe Roux-Dufort, dans son essai Le culte de l’urgence. Ce dernier parle des catastrophes industrielles liées à la vitesse. Dans l’interview d’Hartmut Rosa pour le journal L’Humanité, on retrouve également le thème de la vitesse. Il expose les problèmes liés à celle-ci, tels que l’anxiété et la décélération subie. Paul Virilio traite également le thème ce sujet dans la revue ETVUDES, où il montre les dangers liés à la vitesse, comme la pollution. Enfin nous pouvons voir que la vitesse entraine une robotisation de l’être humain, dans la photographie d’une chaine de production en Chine. Cela nous amène donc à nous demander quels sont les inconvénients engendrés par l’accélération de la vie moderne. Nous verrons donc tout d’abord que le culte de la vitesse est omniprésent dans notre société, puis que l’accélération peut mener à l’aliénation.

     

      Tout d’abord, nous pouvons observer le fait que de nos jours, tout est exécuté dans l’urgence. Les individus ont un certain besoin de rapidité, et exigent que tout aille vite. Une des causes de cela est la compétitivité et le besoin de toujours produire plus. Comme nous pouvons le voir dans la photographie de la chaine de production, les employés travaillent à la chaine et doivent être rapides pour être productifs. Sur cette image, nous pouvons donc observer le traitement de poissons surgelés dans une usine en Chine. La Chine étant le premier fournisseur mondial de tilapia, la production de ceux-ci se doit d’être rapide pour rester au rang de premier fournisseur. La compétitivité est donc un des enjeux primaires de l’accélération de la société. Hartmut Rosa l’explique également dans son interview pour L’Humanité. En citant Marx, il explique que la modernité entraine un besoin de rapidité, lié à la compétitivité et au besoin de rendement. Cela pousse donc à une certaine accélération.

      En effet, nous pouvons dire que notre société moderne subit une accélération de la vie. Comme nous l’avons vu, le rendement est l’une des causes majeures de cette accélération. Le développement de la compétitivité est constamment recherché, comme l’explique Christophe Roux-Dufort dans Le culte de l’urgence. Cela implique donc une accélération dans de nombreux domaines. Comme il l’explique, les métiers de l’urgence tels que les pompiers ou encore le SAMU sont valorisés dans notre société moderne. On retrouve donc, selon Christophe Roux-Dufort, cette idée de productivité et de rendement. La vitesse procure une certaine performance et un dépassement de soi. De plus, on peut observer une accélération de la vie quotidienne, comme le montre Paul Virilio dans la revue ETVDES. Avec les nouvelles technologies, telles que le smartphone, on se sent partout chez nous. Cette accélération est donc rythmée par la vitesse des informations transmises par nos appareils électroniques. L’accélération de notre rythme de vie est donc, de nos jours, omniprésente dans notre société. Elle peut conduire à une certaine déshumanisation, et peut aller de pair avec la régression, comme nous allons le voir.

     

      Ensuite, nous pouvons en effet dire que la vitesse peut mener à une forme de robotisation des êtres humains. Comme nous le voyons dans la photographie, les employés travaillent à la chaine et doivent être rapides et performants, comme des machines. Le besoin de productivité et de vitesse ne laisse donc aux individus aucun droit de faiblir. C’est pour cela que nous pouvons parler de déshumanisation. Paul Virilio, dans ETVDES, montre également ce phénomène de déshumanisation. En effet, pour lui, la dictature de la vitesse entraine une certaine perte d’identité chez les individus. Les progrès technologiques et les détériorations qu’ils infligent pourraient nous pousser à migrer vers d’autres planètes. Pour Paul Virilio, cela conduirait à une perte d’identité car notre lieu de vie construit qui nous sommes. Nous retrouvons donc, dans ses dires, cet aspect de déshumanisation, à cause des problèmes de pollution et de migration engendrés par la dictature de la vitesse.

      En outre, nous pouvons dire que la vitesse s’oppose à la lenteur. Or, la rapidité peut être mise en lien avec la régression. Comme l’explique Hartmut Rosa dans son interview pour L’Humanité, le culte de la vitesse expose les individus à des problèmes d’anxiété, à cause du sentiment d’être à court de temps. Ils peuvent donc éprouver un besoin de repos et de décélération du rythme de vie très rapide. Cette vitesse peut également provoquer une décélération pour les personnes en situation de chômage. Ceux-ci, en marge de la société rapide, peuvent donc être exclus. L’accélération de la vie moderne peut donc modifier les relations entre les individus, et même le rapport qu’ils ont à eux-mêmes. Ce culte de la vitesse peut également mener à des problèmes de plus grande envergure. Comme le montre Christophe Roux-Dufort dans Le culte de l’urgence, l’accélération de la société peut provoquer des catastrophes industrielles. La compétitivité peut en effet pousser les individus à aller trop vite, au détriment de la qualité. Il donne donc des exemples de catastrophes industrielles telles que le naufrage du Titanic ou encore l’accident ferroviaire en 1988 à la gare de Lyon. La vitesse peut donc engendrer des défaillances, car vouloir aller trop vite entraine des défauts au niveau du projet mené.

     

      Pour conclure, nous pouvons donc dire que l’accélération de la vie moderne engendre un certain nombre d’inconvénients dans la vie quotidienne. Comme nous l’avons vu, la dictature de la vitesse nous rend plus anxieux, pousse à la robotisation des êtres humains, ou encore entraine des défauts de conception conduisant à des catastrophes industrielles. Ce corpus, en mettant en exergue la tyrannie de la vitesse, nous montre donc les aspects négatifs et les problèmes posés par le culte de la vitesse.

     

    Les documents numérisés


    19 commentaires
  • Devoir de BTS noté 19,5/20 ( rédigé par une 2ème année de banque: DEMAILLY Sarah)

    Remarques du professeur: Devoir bien construit et bien rédigé, répondant parfaitement à la question posée. Une seule faute d'orthographe d'où le 1/2 point en moins.

     

    Ecriture personnelle

     

    Thème: L’individu comme force de résistance au système

    Sujet d'écriture personnelle : Pour être soi-même, faut-il s'opposer à la loi ?

     

      Comme Robin des Bois, il est parfois nécessaire de désobéir aux lois pour faire le bien. En effet, ce dernier rétablit la justice en menant une guerre contre les autorités, jugées injustes. Cela lui a valu le titre de « défenseur des pauvres » ou encore « hors-la-loi au grand cœur ». Cette mise en lien entre la notion de hors-la-loi et de serviabilité peut nous amener à nous demander si nous devons désobéir aux lois pour faire le bien. Pour cela, nous verrons dans un premier temps qu’il faut parfois s’opposer aux lois injustes, et dans un deuxième temps que les lois peuvent parfois être bénéfiques.

     

      Tout d’abord, nous pouvons dire que dans le domaine philosophique, « être soi-même » signifie être en accord avec soi-même et ses valeurs, suivre son instinct. Donc, par essence, rester soi-même est intimement lié avec la notion de faire le bien. Rester soi-même peut donc, dans certains cas, impliquer de résister à un système que l’on peut trouver injuste. Par exemple, dans la tragédie grecque Antigone de Sophocle, l’héroïne éponyme désobéit aux lois de son oncle Créon en enterrant son frère, malgré l’interdiction. En effet, celle-ci trouvait cette loi illégitime, et a donc suivi sa conscience et ses convictions, au péril de sa vie. On peut également parler de Jean Valjean dans Les Misérables de Victor Hugo. Le personnage de Jean Valjean se retrouve condamné après avoir volé du pain pour nourrir sa famille, très pauvre. Vouloir être soi-même et faire le bien peut donc amener à désobéir et à enfreindre la loi.

      En outre, nous pouvons parler de la série télévisée « Mr Robot » de Sam Esmail. Dans cette série, Elliot, le personnage principal, est informaticien. Il fait partie d’un groupe de hackers, dont le but est de rétablir l’équilibre de la société en détruisant les plus grandes banques et entreprises du monde. Elliot est donc qualifié de « cyber justicier », car son objectif est de provoquer l’effondrement de la société capitaliste, pour le bien de tous. Comme dans ce cas, vouloir établir le bien commun peut prendre des ampleurs importantes, et peut parfois même mener à se mettre en danger face à la justice. Les lanceurs d’alerte, par exemple, se mettent parfois en danger pour servir l’intérêt général. Comme nous pouvons le voir dans l’essai Lanceurs d’alerte de Thomas Schauder, l’association Greenpeace s’est retrouvée condamnée pour avoir enfreint la loi. Ils se sont introduits dans une centrale nucléaire, pour montrer au monde la dangerosité et les défaillances du système de sécurité de celle-ci. Désobéir aux lois peut donc être très utile pour faire le bien, mais nous allons voir que les lois peuvent tout de même parfois être positives.

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      Ensuite, nous pouvons effectivement dire que les lois peuvent être bénéfiques pour les individus. Sans loi protectrices, on pourrait se sentir en insécurité. Il y a donc certaines lois très importantes, dont le but est d’apporter une certaine sécurité. On peut par exemple parler de la sécurité routière : les lois existant pour empêcher les excès de vitesse, par exemple, servent au bien commun. Ces lois servent donc à protéger la population, et sont importantes. Nous pouvons également remarquer que l’être humain a un besoin de sécurité dans la Pyramide de Maslow. Celle-ci représente les besoins des individus, du plus vital au moins vital. La sécurité, qui est donc démontrée comme un besoin, apparait dans les premiers besoins vitaux. La nécessité de se sentir protégé est donc un élément central chez l’homme. Cela peut alors passer par les règles instaurées par les autorités.

      En effet, les lois sont également présentes pour faire régner l’ordre. Nous pouvons facilement nous imaginer à quoi ressemblerait un monde sans autorités ni règles. Il existe déjà de nombreuses déviances, alors même que des lois et des sanctions sont là pour nous en dissuader. Le taux de criminalité pourrait alors augmenter, car aucune autorité ne serait là pour recarder et punir les actes malveillants. Nous pouvons, par exemple, en avoir un aperçu dans le film « American Nightmare » de James De Monaco. En effet, dans ce film, une fois par an pendant douze heures, il n’y a plus de règles. Toutes activités criminelles sont alors autorisées et légales. Cela amène un certain chaos, car les individus vivent dans la peur, et chacun est libre de tuer. Une société dans règles pourrait donc être chaotique, car les êtres humains ont besoin d’une autorité et de lois à suivre. Comme le dit le philosophe Hobbes dans Léviathan : « l’homme est un loup pour l’homme ». Cela montre donc bien que sans lois, les hommes seraient incapables de bien vivre en communauté.

     

      En conclusion, nous pouvons finalement dire qu’effectivement, il peut être nécessaire de désobéir aux lois si celles-ci sont injustes, afin d’être soi-même et être en accord avec ses convictions. Mais, il est également très important de suivre les règles, qui sont présentes pour une bonne raison. Celles-ci nous protègent et servent à l’intérêt général. Il ne faut donc pas nécessairement désobéir aux lois pour faire le bien.


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