• Question de synthèse rédigée par Lola Stocky en NDRC1 en alternance au lycée E.Gand à Amiens.

    Cette étudiante a rédigé cette question en classe et en fin de 1ère année.

    C'est un très bon travail, car il répond précisément à la question avec une mini-introduction et une mini-conclusion. Les documents sont comparés dans le développement en lien avec l'invisibilité du mal. Ils ne sont pas cités par leur numéro, mais leur titre, leur thème ou leur auteur. De surcroit, la réponse est concise et ne contient pas de fautes d'orthographe et de syntaxe.


    5/5

    2)En quoi ces 4 documents mettent-ils en avant l’invisibilité du mal de prime abord ?

      Dans ces documents, on perçoit différentes conceptions de l'invisibilité du mal. Tout d'abord, dans l'article de Philosophie magazine, l'auteur s'interroge sur le mal qui peut provenir de notre absence d'actions, l'idée mise en avant est alors que notre passivité pourrait avoir des conséquences néfastes. En outre, dans l'essai philosophique de Platon, on exploite la notion d'injustice à travers la maladie, qui est en l'occurrence un mal moral et non physique. Le sous-entendu ici est que le mal serait caché dans la tête et ne serait pas visible au premier abord. Cependant, dans l'article de Michel Terestchenko, l'écrivaine Hannah Arendt amène à penser que celui qui obéit aux ordres aveuglément est éloigné de sa propre personne. Dans ce cas, l'ignorance prend place car l'individu fait preuve d'une obéissance aveugle. De plus, sur la photographie intitulée "Le domaine de Narcisse", on ne perçoit pas la présence de Narcisse mais on sait qu'il s'agit de son histoire grâce au titre qui est implicite. Le mal est ainsi camouflé à première vue car on découvre un cadre élégant et raffiné qui cache une histoire tragique. In fine, la présence du mal n'est pas forcément discernable puisque ce dernier peut prendre l'apparence d'un bien et ainsi rendre le mal imperceptible.

    Les documents se trouvent ici:

     


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  • Sujet: Paris contient-il un fort pouvoir poétique et romanesque?

    Appréciation du professeur et explication: 

    Etudiante de CI2 (= commerce international au lycée E.Gand sur Amiens), cette jeune fille m'a envoyé un devoir de rattrapage en se focalisant sur l'étude d'un film: LE FABULEUX DESTIN D'AMELIE POULAIN de Jeunet. Même si le jour de l'examen, il faut varier les exemples de films et de livres, l'utilisation d'une même référence, traitée différemment dans plusieurs sous-parties est tout à fait possible, à partir du moment où le travail est précis et singulier.

     

    Les points forts: l'ensemble est bien écrit et correctement structuré en paragraphes. Les exemples sont précis et montrent une bonne connaissance du film en lien avec le thème: Paris, ville capitale?

    En voici un exemple réussi, noté 16/20.

     


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  •   Voici le début d'une synthèse rédigée qui a obtenu 19/20 (intro + 1ère partie) sur voyage et écologie. Le devoir est bien rédigé, les documents correctement comparés. Elle a été écrite par un étudiant de Banque 2ème année, du lycée E.Gand à Amiens. Je remercie l'étudiant d'avoir accepté de taper sa copie et de la partager pour les autres. L'étudiant a su réutiliser un vocabulaire vu en classe, notamment en 1ère année comme "réification". Le langage est soutenu et les phrases bien construites.

    Le 19/20 s'explique par quelques fautes d'orthographe qui ont été corrigées après coup.


    SYNTHESE REDIGEE PAR L'ETUDIANT (intro + 1ère partie):

      L’humanité est entrée dans une ère de totale mondialisation où tous les continents sont interconnectés par tous types de moyens de transport comme l’avion, la voiture ou bien le bateau. De ce fait, chacun a la possibilité de voyager à l’autre bout du monde mais ce luxe se paye au prix de la pollution de notre planète. Des documents datant du XXIème siècle s’interrogent donc sur la possibilité de concilier voyage et écologie dans le but de garder une Terre saine. Mais cela est-il possible ? Nous verrons dans un premier temps pourquoi voyager pollue en étudiant les causes du problème. Dans un second temps, nous analyserons les solutions envisageables pour voyager sans trop polluer.

        Tout d’abord, la pollution est le résultat d’utilisation de moyens de transport extrêmement polluants. L’article de Rémy Knafou et Sylviane Taberly évoque le concept de tourisme de croisière au Costa Rica. En effet, en 1988, le pays centraméricain décide d’inaugurer un nouveau terminal destiné à accueillir des bateaux de croisière afin de développer son activité touristique et relancer sa machine économique. Etant des bateaux très polluants, les engins ont fortement contribué à la dégradation de l’environnement local. De plus, la tribune parue dans Le Monde et l’article de Camille Gauthier soulignent un des autres fléaux écologiques moderne : l’avion. Le texte met en avant le caractère particulièrement polluant de ce moyen de locomotion qui émet du gaz à effet de serre. En plus d’être le moyen de transport le moins éco-responsable, le texte dénonce son aspect expansionniste. L’industrie aérienne est en effet en plein développement : son trafic risque de doubler d’ici à 2037. Enfin, le document iconographique de l’association « agir pour l’environnement » signale l’ambivalence des voitures électriques. Au premier regard, ce sont des voitures qui ont l’air de ne pas polluer mais si l’on s’intéresse à l’origine nucléaire de leur énergie, nous nous apercevons qu’elles ne sont plus si éco-responsables que cela. Quand la voiture électrique est en circulation, elle est en effet moins polluante qu’une voiture thermique, mais son énergie provient des centrales nucléaires qui sont des dispositifs polluants.
        De surcroit, la pollution est aussi due à de mauvaises habitudes prises par l’Homme. Dans leur article, Rémy Knafou et Sylviane Taberly dénoncent les politiques de déboisement mises en place par le pays. Cette décision s’inscrit dans une logique de réification de la Nature par l’Homme : nous voulons l’exploiter pour notre confort, ce qui entraîne une sérieuse dégradation de l’environnement. Egalement, en dénonçant l’extension des aéroports, la tribune du Monde alerte sur le danger que représente la volonté capitaliste des décideurs politiques. Etendre les aéroports pour accueillir plus de traffic et générer plus d’argent n’aura qu’une seule conséquence : l’augmentation de gaz à effet de serre. Dans « concilier voyage et écologie est-il possible? », Camille Gauthier critique une des mauvaises habitudes prise par l’Homme : celle de prendre des bateaux de croisière ou des cargos à la place des voiliers. La traversée d’un océan n’est pas des plus écologiques car les moyens de transport proposés sont tous polluants. L’auteur préconise donc de laisser notre volonté de toujours prendre un avion ou une croisière et d’opter pour le voilier qui est un moyen de transport qui fonctionne avec une énergie renouvelable donc non polluante. Enfin, le texte écrit par l’association « agir pour l’environnement » met en garde contre la nature non écologique des courses automobiles. Les voitures utilisées ont beau être électriques, elles n’en sont pas moins polluantes car elles utilisent de l’énergie émise par des centrales nucléaires. Selon ce collectif, e sport est donc une habitude à bannir pour que l’humanité s’inscrive dans une démarche éco-responsable.

    Voici les documents proposés pour cette synthèse:




     

     


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  • Devoir de 2ème année de BTS, noté 18/20 pour l'organisation générale et la qualité des exemples utilisés et expliqués dans le cadre du sujet.

     


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