• Résumé Œdipe à Colone 

      Après une longue errance sur les routes, Oedipe accompagné de sa fille Antigone, arrive à Colone, bourgade de la capitale d’Athènes. Son roi, Thésée, est le premier qui leur accorde enfin hospitalité et protection. Ce retour d'Oedipe dans la collectivité ne tient qu'à la noblesse de coeur de Thésée qui voit clair en Oedipe, au-delà de sa terrible réputation. Œdipe a traversé les pires des épreuves, il est maintenant un autre homme et s'attire dorénavant Ies bonnes grâces des dieux. « C'est lorsque je ne suis plus rien que je deviens un homme », explique-t-il à sa fille. Finalement, les dieux l'appellent pour quitter ce monde. À Thésée, digne de son amour, Œdipe lègue un secret qui garantira la prospérité de son royaume. Mais il ne faudra pas l'oublier pour que cette prospérité dure à jamais (culte des ancêtres).

     

    Thierry Gaillard, « Sophocle psycho-chamane d’avant-garde », in Chamanisme, rapport aux ancêtres et intégration transgénérationnelle, Genesis editions, p.138.


    Commentaire : Au début de la première pièce, Oedipe-roi, Sophocle décrit Ia situation qu'il a pu observer dans sa ville d'Athènes ; la peste stérilise toutes les sources de vie, chez l'homme, les animaux et dans le monde végétal. Et finalement, c'est la garantie de la prospérité qui termine la seconde pièce, Oedipe à Colone. Comprendre l'enseignement de Sophocle, c'est découvrir comment passer du pire au meilleur. Un enseignement qu'il s'agit de décrypter entre les lignes du texte car, bien sûr, ce genre de connaissances ne se transmettait pas comme on le fait aujourd'hui dans les universités sous une forme essentiellement intellectuelle.

     Comme c'est la tradition pour les initiations, Sophocle cache son enseignement. Non pas de manière arbitraire, mais parce que l'objet sur lequel porte son message réclame une certaine ouverture d'esprit ainsi que la capacité à dépasser les apparences pour découvrir des vérités inaccessibles au premier abord.

     

     

     

     

     


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  • Résumé Œdipe-Roi 

      Pour sauver Thèbes d'une terrible épidémie de peste, le roi Oedipe consulte le devin Tirésias. Celui-ci explique qu'il faut éclairer les circonstances du meurtre du précédent roi Laios. Oedipe promet de punir le coupable et commence une enquête qui l'amènera à se découvrir lui-même. Petit à petit, les informations se recoupent et Oedipe découvre qu'il a été secrètement adopté par ceux qu'il prenait pour ses parents, Polybe et Mérope. À sa naissance, il avait été abandonné aux bêtes féroces du mont Cithéron pour qu'il y meure. Cependant, un berger du royaume voisin le sauva d'une mort certaine. Ensuite, Oedipe apprend que l'inconnu qui l'avait agressé il y a déjà longtemps, et qu'il avait tué, était Laios, son propre père Et la reine qui lui fut donnée avec le trône, en récompense d'avoir vaincu la Sphinge qui terrorisait Thèbes, n'est autre que sa propre mère, lancienne épouse de Laios !

    Quand la vérité éclate, Jocaste se pend et Edipe, fou de désespoir, se crève les yeux puisque toutes les apparences étaient fausses.


     

    Thierry Gaillard,  « Sophocle psycho-chamane d’avant-garde », in Chamanisme, rapport aux ancêtres et intégration transgénérationnelle, Genesis editions, p.137.


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  • Réflexion de Nicolas Tenaillon pour le sujet du BACK philo (dans philomag): à quoi reconnait-on une société libre?"

     

    Dans De la démocratie en Amérique (1835), Tocqueville décrit comment un régime républicain permet d'égaliser les conditions et d'unir le corps social en prônant la liberté. Mais si cette valeur génère une mentalité louable, la confiance dans le corps législatif tend à lui laisser concentrer tous les pouvoirs ce qui finit par produire "un despotisme de la majorité".


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  • Bref analyse et résumé de l'ouvrage PSYCHOLOGIE DES FOULES de G.Le Bon:

    "  De la suggestibilité à l’irresponsabilité, il n’y a qu’un pas, franchi en toute logique. Et l’individu noyé dans l’anonymat peut se sentir tout puissant pour accomplir les plus graves forfaits. La foule est donc potentiellement criminelle mais aussi régressive, d’après l’auteur. Elle ne permet pas la subtilité, le raisonnement : c’est l’imagination qui la guide. Elle s’avère également mouvante, au gré d’une bonne ou d’une mauvaise idée impulsée par un meneur charismatique. Le Bon y voit un retour à l’état primitif, et s’il reconnaît malgré tout la possibilité d’une certaine abnégation ou même de quelque acte héroïque, la foule reste perçue très négativement. On est loin d’une autre image de la manifestation pacifique, joyeuse, organisée, rassemblant des citoyens conscientisés. Ou de celle, plus festive d’une Édith Piaf « emportée par la foule (…) qui s’élance et qui danse ».
     
      Le théoricien a plutôt en tête les débordements sanglants de la Révolution française. La Commune de Paris n’est pas loin non plus, et l’auteur écrit dans un contexte marqué par la montée des revendications ouvrières qui inquiètent l’élite bourgeoise à laquelle il appartient."

    Extrait d'un article de Sciences humaines:
    Article Sciences humaines sur Psychologie des foules de G.Le Bon

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  • "Je me souviens du premier livre qui nous est arrivé, Le Silence de la mer, signé Vercors, imprimé sur un mauvais papier d'emballage. C'est un petit livre bouleversant qui décrit un officier allemand logé dans une chambre réquisitionnée chez un vieil homme et sa nièce. Il est correct cet officier, musicien, poli, très conscient que la guerre qu'il fait est inhumaine. Chaque soir, il parle, il parle, mais ni le vieil homme ni la jeune fille ne lui répondent. On sent que petit à petit la fille tombe amoureuse, et on pense qu'il va déserter. Puis, un jour, toujours triste et critique, il annonce qu'il doit partir se battre sur le front de l'Est. On espère qu'il va refuser. Pas du tout! Il obéit et fait, toujours correct, ses adieux.

    Ce livre, Vercors l'a écrit pour que tout le monde comprenne bien que lorsque son pays est occupé par une armée fasciste, il n'y a de bons Allemands que ceux qui refusent d'obéir. Comme ces jeunes Allemands déserteurs qui ont rejoint les maquis dans les Cévennes en 1944."

    Lucie Aubrac, La résistance expliquée à mes petits-enfants.


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