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    Synthèse de documents rédigée par Clément Papinutti en BTS électrotechnique 1

     

    Exemple de très bon devoir entièrement rédigé.

     

    Devoir noté 18/20

     

     

     

    Culture Générale et Expression

     

    Synthèse de documents sur l'éthique scientifique

     

     

     

       De nos jours, les progrès scientifiques sont contrôlés par une réflexion et des lois sur la bioéthique. Cette notion implique une réflexion sur le vivant. Elle permet de s’interroger sur ce qui est positif ou négatif dans le progrès de la science. L’étude de ce corpus s’inscrit dans ce grand débat qu’est le questionnement éthique. Parmi ces textes, on retrouve tout d’abord deux documents du XX° siècle. Le premier est un roman de science fiction, Le Meilleur Des Mondes, écrit par Aldous Huxley puis un film réalisé par Andrew Niccol, Bienvenue à Gattaca. Viennent ensuite deux articles du XXI° siècle. Le premier est un article de journal paru dans Le Monde et le second une interview du professeur Bernard Debré qui est également un député de l’Assemblée Nationale. L’ensemble de ce corpus apporte différents arguments au débat sur l’importance de la bioéthique dans le progrès de la science. Que ce soit un avis positif ou négatif, l’ensemble de ces documents nous permet de comprendre toute la complexité de ce débat. Quelle place doit-on donner à l’expérimentation scientifique dans notre société ? Doit-elle demeurer libre d’exécution ou doit-on instaurer un frein à la recherche notamment par un questionnement éthique ?

      Nous verrons tout d’abord que la recherche est source de liberté puis nous nous interrogerons sur les dérives du progrès scientifique pour l’homme et la société.

     

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       La recherche scientifique a permis à l’homme d’élever sa condition de vie et continue de favoriser l’évolution de la société dans laquelle nous vivons. Dans la limite de certaines règles bioéthiques, la science est plutôt libre. Elle pourrait dans un futur proche permettre de sauver encore plus de vies. C’est ce dont nous parle le professeur Debré dans son interview. En effet, ce dernier défend le clonage thérapeutique qui pourrait permettre une autoréparation des corps malades. Si l’on pouvait recréer les cellules cancéreuses d’un malade par exemple, cela permettrait de réaliser des soins adaptés plus rapidement et ce, sans risque de rejet de la part du patient. De plus, M.Debré est pour la recherche sur les embryons à des fins médicales qui permettrait de pouvoir implanter des embryons non porteurs de maladies génétiques. Ceci serait une grande avancée dans la lutte contre les maladies génétiques. On peut notamment remarquer dans l’article d’Anne Chemin dans Le Monde qu’en 2011 de nombreuses questions se sont posées dans les enceintes de la République comme par exemple : la procréation médicalement assistée. Poussés par le changement de législation de certains autres pays comme le Canada ou les Pays-Bas, les élus sénateurs et députés français ont voté une loi en faveur de cette assistance médicale permettant ainsi aux couples souffrant d’infertilité d’avoir un enfant.

     

    On peut donc se rendre compte que la recherche scientifique permet de trouver une certaine liberté pour les hommes. Dans l’article du Monde, on découvre que le Sénat a également demandé une levée de l’anonymat lors d’un don de gamètes ce qui permettrait aux enfants nés par fécondation in-vitro de connaître l’identité de leur père biologique. Dans ce corpus, on s’aperçoit qu’au XXI° siècle, la recherche scientifique est une source importante de liberté. En effet, la science donnerait la liberté aux hommes de pouvoir choisir leur avenir ainsi que celui de leurs enfants. Bernard Debré nous parle de cette sélectivité, cet eugénisme de liberté, à cette sélection génétique choisie qui permettrait d’améliorer la vie des hommes avant même qu’ils ne soient venus au monde. Dans le roman d’Huxley, on retrouve cette notion d’eugénisme mais de façon négative. Il y est dit que l’eugénisme permet une certaine stabilité sociale et garantit un avenir sûr en créant des hommes qui pourraient servir à l’utilisation de machine dans un régime qui ressemble de près aux politiques totalitaires. De même, le film Bienvenue à Gattaca nous met en garde contre les dangers de ces libertés données à la science. En effet, ce film nous présente la science comme un moyen de se plonger dans un monde parallèle. Elle explore le monde du clonage et met en évidence les risques, notamment celui de la déshumanisation. La liberté est remise en question dans ce film car il y a des dangers bien trop importants qui y sont abordés.

     

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       Nous avons pu constater tout d’abord l’intérêt de la recherche scientifique pour l’homme. Malheureusement, le progrès comporte aussi des risques. On peut en effet s’interroger sur les dangers de ce genre de recherche. Dans le roman d’anticipation d’Aldous Huxley et l’interview du professeur Debré, le risque de la création de régimes totalitaires est évoqué. Effectivement, Huxley pense que la science peut devenir l’instrument de régimes totalitaires cruels qui souhaiteraient créer une race parfaite grâce au clonage notamment et donc la création d’hommes totalement manipulables et dociles. Or le conformisme mène à la déshumanisation. Bernard Debré rejoint cette idée en différenciant l’eugénisme de liberté, qu’il prône, et l’eugénisme d’état qui serait catastrophique pour notre société. Il prend comme exemple le régime nazi et son souhait d’une race parfaite, la race aryenne. Cette idéologie a failli mener la société à se détruire. Debré utilise un autre exemple pour prouver que la science peut être l’instrument de régimes autoritaires. En effet, dans les années 1970, la Sociale Démocratie Suédoise stérilisait les femmes auxquelles on avait pu diagnostiquer des troubles mentaux pour ainsi éviter la propagation de ces maladies.

     

       Ce corpus de documents met en avant un danger important du progrès scientifique. Plusieurs de ces textes traitent du clonage et mettent en évidence toute l’importance de contrôler cet immense progrès qui n’est pas encore parfaitement maîtrisé. Le film Bienvenue à Gattaca montre, sur son affiche, un homme et une femme physiquement parfaits. Ils semblent pourtant bizarres notamment dans l’absence d’expression sur leurs visages. Cela leur donne un air d’hommes robotisés, ce qui est le défaut du clonage dénoncé ici. Les hommes rêvent d’un monde parfait, ce qui peut se révéler très dangereux. Huxley dénonce cette volonté de tout contrôler. En effet, il nous parle du clonage et l’on s’aperçoit qu’il y a une véritable négation de la différence qu’on peut considérer comme dangereuse. Il n’y a ainsi plus de mystère sur l’avenir et l’on cherche à contrôler notre vie. Cet argument est également évoqué dans le film de Niccol dans lequel le seul critère de sélection est la perfection génétique. Les hommes y idéalisent un monde parfait, sans tares, dans lequel on a éliminé l’ensemble des défauts grâce au choix du génotype de la race créée. Les gens sont choisis pour leurs gênes. Ce sont leurs gênes qui définissent leur rôle dans la société.

     

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    Pour conclure, on peut dire que l’expérimentation scientifique est nécessaire au progrès de l’homme et se révèle bénéfique dans de nombreux cas comme dans la lutte contre les maladies génétiques graves. Il reste évidemment de nombreux mystères dans ce domaine mais les expériences scientifiques permettront de les élucider et de mener à bien ce combat. Cependant, la science doit être encadrée par une réflexion sur la morale. Des questionnements sur la bioéthique sont nécessaires pour éviter certaines dérives du progrès qui pourraient mener à une montée en puissance de régimes totalitaires ou encore causer une déshumanisation de notre société. Les freins imposés par une réflexion éthique permettent d’éviter une expansion trop importante du clonage et ainsi empêcher la robotisation de notre monde.

     

     

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    Voici les documents utilisés pour la synthèse:

     

     

     

    Corpus de documents sur l’éthique scientifique

     

    Doit-on fixer des limites à la recherche scientifique ?

     

     

     

    Texte 1

     

    En 1932, Aldous Huxley publie « Le Meilleur des mondes », dans lequel il imagine ce que pourrait être une société fondée sur la sélection génétique. La portée critique de ce livre de science-fiction est virulente : il dénonce les dérives d’un progrès qui ne suffit pas à rendre les hommes heureux.

     

     

     

    A ce moment, l'œuf primitif avait de fortes chances de se transformer en un nombre quelconque d'embryons compris entre huit et quatre-vingt-seize, « ce qui est, vous en conviendrez, un perfectionnement prodigieux par rapport à la nature. Des jumeaux identiques, mais non pas en maigres groupes de deux ou trois, comme aux jours anciens de reproduction vivipare, alors qu'un œuf se divisait parfois accidentellement ; mais bien par douzaines, par vingtaines, d'un coup.
    - Par vingtaines, répéta le Directeur, et il écarta les bras, comme s'il faisait des libéralités à une foule. Par vingtaines. Mais l'un des étudiants fut assez sot pour demander en quoi résidait l'avantage.
    - Mon bon ami ! le Directeur se tourna vivement vers lui, vous ne voyez donc pas? Vous ne voyez pas ? Il leva la main ; il prit une expression solennelle
    Le Procédé Bokanovsky est l'un des instruments majeurs de la stabilité sociale !
    Instruments majeurs de la stabilité sociale. Des hommes et des femmes conformes au type normal ; en groupes uniformes. Tout le personnel d'une petite usine constitué par les produits d'un seul œuf bokanovskifié.
    - Quatre-vingt-seize jumeaux identiques faisant marcher quatre-vingt-seize machines identiques !
    - Sa voix était presque vibrante d'enthousiasme.
    - On sait vraiment où l'on va. Pour la première fois dans l'histoire.

     

     

     

    Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes, trad.J.Les Castier, 1932.

     

     

     

    Texte 2 :

     

    Dans Valeurs Actuelles du 6 septembre 2006, le Professeur Bernard Debré, chef de service d’urologie à l’hôpital Cochin à Paris, également député, prend position ici sur les récentes avancées qu’ont permis les progrès en génétique.

     

    Valeurs Actuelles : Qu’entendez-vous par “eugénisme de liberté” ?.

    Bernard Debré : Dans l’imaginaire collectif, “eugénisme” est un mot épouvantable qui évoque les atrocités commises par les nazis ou bien celles réalisées par la social-démocratie suédoise qui, dans les années 1970, a stérilisé des femmes qui présentaient des troubles mentaux, avaient trop d’enfants ou étaient considérées comme asociales. Aux antipodes de ces eugénismes d’État, il existe un eugénisme de liberté, que je défends. À ce titre, le diagnostic préimplantatoire, qui permet de sélectionner les embryons non porteurs d’une maladie génétique. La liste des maladies pour lesquelles on pourra y recourir ne va cesser de s’allonger, car on sait maintenant lire dans le livre de la vie. Récemment, à l’hôpital, un jeune couple a demandé un tri d’embryons parce que chacun avait un parent atteint d’un Alzheimer précoce. Ils souhaitaient que leur enfant à venir soit préservé de cette maladie. Quoi de plus légitime ? Au nom de quoi leur interdire cette possibilité ?

    Vous défendez également le clonage thérapeutique, pourtant toujours interdit en France….

    Le clonage thérapeutique est l’une des plus grandes inventions du XXe siècle ! Cette technique permettra un jour à chacun de réparer ses organes défaillants. Quel principe supérieur nous permettrait d’interdire l’autoréparation, qui pourrait sauver un nombre considérable de malades ? Il y a quelques décennies, il se trouvait des censeurs pour s’y opposer. D’ailleurs, on effectue déjà des réparations qui sauvent des vies. Cela s’appelle la greffe d’organes. L’avantage énorme, avec le clonage thérapeutique, c’est que l’on ne sera plus confronté au risque de rejet. Non à la frilosité !

    Justement, vous pointez du doigt la frilosité de la France, sur la question de la recherche sur les embryons…

    Les barrières législatives érigées contre la recherche en France lui ont déjà fait perdre au moins six précieuses années. La loi bioéthique autorise l’étude sur les embryons congelés surnuméraires, mais seulement à titre exploratoire, pour une durée de cinq ans et dans un contexte expérimental encadré. C’est totalement insuffisant ! Nos chercheurs sont obligés de s’exiler. Et la Chine est en passe de devenir la référence mondiale en matière de clonage. L’embryon, qui n’est rien d’autre qu’un tas de cellules, ne doit pas être déifié. Pourquoi ne pourrait-on pas utiliser des embryons destinés à être détruits ? Ce sont pourtant des milliers de vies humaines qui pourraient être sauvées dans un délai très bref.

    Valeurs Actuelles, 8 septembre 2006. « Non à la frilosité », propos recueillis par Alix Leduc.

     

    Texte 3 :

     

    En 2011, les lois éthiques font l’objet en France d’une relecture pouvant conduire, pour certaines d’entre elles, à une révision. A l’issue des décisions législatives, la journaliste du Monde, rend compte du peu de changements survenus.

     

    Aucune avancée sur la levée de l’anonymat des donneurs de gamètes, pas la moindre ouverture vers la légalisation de la gestation pour autrui, un refus résolu de l’homo-parentalité, beaucoup de frilosité en matière de recherche sur l’embryon : toutes les questions qui avaient agité pendant des mois les états généraux de bioéthique ont finalement abouti… au statu quo.

     

    Depuis leur première version, en 1994, les lois de bioéthique tentent d’encadrer les progrès de la médecine en élaborant peu à peu une « morale du vivant ». Quels sont les critères acceptables en matière de sélection des embryons dans l’assistance médicale à la procréation? Faut-il autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires? Comment réglementer l’utilisation des tests génétiques? Voilà autant de questions auxquelles les lois de bioéthique tentent de répondre en encadrant les pratiques qui apparaissent au fur et à mesure des avancées médicales et scientifiques.

     

    Les premières lois ont inscrit dans le code civil de grands principes:

     

    Respect de la dignité de la personne humaine, inviolabilité du corps humain – toute atteinte

     

    suppose ainsi le consentement de la personne –, non-patrimonialité des éléments et produits du corps (sang, sperme, ovocytes, organes…).

     

    Ces textes, qui ont également organisé l’assistance médicale à la procréation, réglementé les greffes d’organes et encadré les empreintes génétiques, avaient vocation à être remis régulièrement sur le métier : en 2004, une nouvelle version des lois de bioéthique a donc été adoptée.

     

    En 2011, pour la seconde révision, les grandes questions ne manquaient pas: fallait-il autoriser la gestation pour autrui (les «mères porteuses »),comme l’ont fait la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, le Canada ou certains Etats américains ? Ouvrir la procréation

     

    médicalement assistée aux couples de femmes ou aux célibataires, comme le font beaucoup

     

    de pays du nord de l’Europe mais aussi la Belgique et l’Espagne ? Autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires, qui ne sont aujourd’hui possibles qu’à titre dérogatoire ?

     

    Les débats ont été âpres et l’audace, une fois n’est pas coutume, est venue du Sénat: alors que les députés se refusaient à toute réforme, les sénateurs, ont, contre toute attente, adopté des positions résolument réformatrices.

     

    Lors de la première lecture, ils ont ainsi proposé d’autoriser,dans le cadre d’un «régime de responsabilité assumée et encadrée», la recherche sur l’embryon et les cellules-souches embryonnaires alors que les députés venaient justement, au nom d’un«interdit symbolique fort», de restreindre– encore – les possibilités offertes aux chercheurs.

     

    En matière d’assistance médicale à la procréation, les sénateurs ont également innové : lors de la première lecture, ils ont, à la surprise générale, ouvert cette pratiqueà «tous les couples », et donc aux couples de femmes homosexuelles.

     

    Les députés, eux, venaient précisément de réserver l’assistance médicale à la procréation aux couples hétérosexuels en âge de procréervictimes d’une infertilité «médicale»: « Le caractère pathologique de l’infertilité doit être médicalement diagnostiqué »,avaient-ils précisé. Pas question, pour l’Assemblée nationale, de prendre en compte l’«infertilité sociale » des couples homosexuels ou des célibataires.

     

    Enfin, le Sénat s’est montré nettement plus ouvert sur la levée de l’anonymat des dons de gamètes, qui permet aux enfants nés d’un don de sperme ou d’ovocytes de connaître à leur majorité l’identité de leur donneur.

     

    Au nom du primat du social sur le génétique, l’Assemblée nationale s’est, de son côté, farouchement opposée à cette réforme. Le Sénat, lui, a longuement hésité : la commission des affaires sociales y était favorable – ces enfants ne sont pas «un produit de la science mais bien un être issu de personnes humaines», expliquait le rapporteur, Alain Milon(Vaucluse, UMP), mais, en séance cette disposition a finalement été supprimée. Au terme de ce marathon législatif, l’Assemblée nationale a fini par faire prévaloir son point de vue: les lois de bioéthique resteront donc quasiment inchangées. Les seules modifications introduites par la révision des lois de bioéthiques de 2011 concernent l’encadrement des tests proposés aux femmes enceintes pendant la grossesse, l’autorisation de la congélation ultrarapide des ovocytes et la réglementation de l’information des proches en cas de maladie génétique.Et la prochaine révision n’est pas pour demain: le nouveau texte de loi précise qu’elle aura lieu dans «un délai maximum de sept ans».

     

    Anne Chemin, « Les grands débats de la bioéthique », Le Monde, 29 juin 2011.

     

    Document 4 : Affiche du film « Bienvenue à Gattaca », réalisé par Andrew Niccol en 1997.

    Pour voir l'affiche du film

    http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/1556/files/2014/06/bienvenue-a-gattaca-aff-01-g.jpg&imgrefurl=http://ateliercst.hypotheses.org/762&h=1000&w=773&tbnid=nRkDwXLHcZ6cgM:&tbnh=91&tbnw=70&usg=__ZjXfH7GSwTX40J8kplIUna_YHOY=&docid=icWIe1NOkwvA-M&sa=X&ved=0CCMQ9QEwAGoVChMIgovs5saPyAIVBy4aCh2RRwod

     

     

     



     

    Sujets d’écriture personnelle

     

    1er sujet

     

    Pourquoi est-il nécessaire d’encadrer le progrès scientifique par une réflexion éthique ?

     

    2d sujet :

     

    2ème sujet :

     

    En quoi une œuvre de fiction est-elle intéressante pour réfléchir sur les avancées scientifiques et les risques qu’elles comportent ?

     

     

     

    Recherches préalables au sujet :

     

    Question de vocabulaire (bonus)

     

    1-Qu’est-ce que le clonage ?

     

    2-Qu’est-ce que l’eugénisme ?

     

    Problématique du thème

     

    3-Pourquoi est-il nécessaire d’encadrer le progrès scientifique par une réflexion éthique ?

     

    Solliciter sa culture générale

     

    4-Rédigez un court paragraphe pour dire ce que vous entendez par « progrès éthique ».

     

    5-Connaissez-vous des récits d’anticipation ou des films qui mettent en garde contre l’évolution de la société humaine lorsqu’elle suit les impératifs du progrès, sans se préoccuper de la morale ?

     

    Recherches :

     

    6-Chercher des articles de journaux en rapport avec le thème (un bonus par article intéressant).

     

     

     

    Synthèse de documents :

     

    1-Faire un tableau comparatif en mettant en valeur les pistes de lecture.

     

     

     

    Lectures sur le texte

     

    Des Fleurs pour Algernon- Daniel Keyes.

     

    Frankenstein-Mary Shelley.

     

    Films

     

    Bienvenue à Gattaca

     

    The Island.

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Ecriture personnelle « Vendeurs de rêve » (BTS)

     

     

     

    Sujet :Selon vous, à force de jouer avec nos rêves, la société de consommation n'aurait-elle pas tué notre capacité à rêver ?

     

     

     

    Vous répondrez à cette question d'une façon argumentée en vous appuyant sur les documents du corpus, vos lectures de l'année et vos connaissances personnelles.

     

     

     

    Réflexions sur le sujet (travail au brouillon)

     

    I-Analyse du sujet

     

    1)Analyse d'un phénomène : comment la société de consommation joue-t-elle sur nos rêves ? (dans un but purement mercantile et d'asservissement)

     

    2)Conséquences de ce phénomène : a-t-elle tué notre capacité à rêver ?

     

     

     

    Introduction

     

    a)Amorce du sujet : On croit que tout avoir, tout posséder peut nous combler. La publicité promet une réponse à tous nos soucis. Maigrir en une semaine sans effort, payer une assurance moins chère, acheter à moindre coût une nouvelle voiture, avoir une vie de rêve, séduire n'importe qui par des parfums envoûtants. La vie, tout du moins, dans ces espaces de rêve que sont les publicités, semble facile. Pourtant, à force de rendre tout accessible, on pourrait se demander encore à quoi il est possible de rêve.

     

    b)Problématique (ou reformulation du sujet) : comment la société de consommation intervient-elle dans notre capacité à rêver ?

     

    c)Plan

     

     

     

    Développement

     

    I-La société de consommation nous fait croire qu'elle peut combler tous nos rêves

     

    1)La société de consommation anticipe tous nos désirs. Au début des Trente Glorieuses (entre 1945-1973), la publicité promettait une vie plus facile, grâce au développement d'outils du quotidien comme les machines à laver, lave-vaisselle et autres robots.

     

    La révolution industrielle, le développement des machines sont une source de progrès qui fait rêver, car l'homme semble plus libre, moins asservi aux taches quotidiennes. 

     

    II-La société de consommation crée des besoins infondés

     

    1)La publicité est basée sur un processus mensonger comme le rappelle Beigbeder dans son ouvrage 99 Francs.On nous vend des illusions pour se faire de l'argent sur notre dos. Nous sommes la cible d'individus manipulateurs : « Je m'arrange toujours pour que vous soyez frustrés », ajoute le narrateur-publicitaire. On nous fait croire que la vie pourra être facile, sans effort et juste en consommant les biens qui sont exposés à notre vue. Tout est toujours présenté sous un jour idéal.

     

    2)La publicité se base sur notre goût pour la possession, notre besoin de pouvoir, face aux objets matériels. Dans Les Choses de Georges Pérec (1965, pendant les Trente Glorieuses), on peut lire cette remarque satirique formulée par la narrateur : « Dans le monde qui était le leur, il était presque de règle de désirer toujours plus qu'on pouvait acquérir . » On assiste à un mirage de la société de consommation, au mécanisme de l'achat sans limites. De même dans La Liste de mes envies de Grégoire Delacourt, on peut observer un processus semblable de consommation effrénée. Cet ouvrage met en scène un couple très modeste dont la femme gagne plus de 18 millions d'euros au loto. Par peur de perdre une vie qu'elle aime, elle décide de ne pas toucher au chèque. Son mari le découvre et décide, au contraire, de s'en servir et de mener la grande vie. Il perd par conséquent tout ce qu'il aime, alors même qu'il a pu s'offrir tout ce dont il avait envie.Le narrateur emploie cette formule : « L'argent ne fait pas l'amour. » Cet ouvrage évoque la promesse de tout posséder, celle faite par une société de consommation qui ne nous donne pas accès au véritable bonheur. Elle s'appuie sur la croyance en la réalisation de rêves matériels qui crée des satisfactions éphémères.

     

     

     

    III-La société de consommation cherche à contrôler les rêves des individus

     

    1)La société de consommation cherche toujours à inventer de nouveaux rêves et crée de la frustration. S'il est vrai que s'acheter une nouvelle voiture ou un nouvel ordinateur peut être source de satisfaction, n'être dirigé que par cette envie nous met dans l'insatisfaction, d'abord parce que cela nous entraîne dans un cercle vicieux d'achat et de frustration et ensuite, parce que le bonheur prend racine dans des liens sociaux positifs. La société de consommation détourne ainsi le consommateur de ses rêves réels, de ce qui peut le rendre heureux. De plus, ce pouvoir pris sur les individus possèdent des conséquences humaines graves, racontées dans Au Bonheur des dames d'Emile Zola.Le magasin « Au bonheur des dames » s'agrandit et achète tous les magasins à côté. Cela n'est possible que grâce à des actes inhumains : on épuise les boutiques voisines pour prendre leur place et faire mourir les petits commerçants par soif de grandeur et de domination sur les acheteurs. Dans le film « Vous avez un message » de Nora Ephron, on retrouve ce même esprit. Pour ouvrir un grand magasin de livres bon marché, on va épuiser les petites librairies et faire mourir le commerce de proximité.

     

     

     

    Conclusion

     

    Bilan en donnant votre avis sans utiliser la 1ère personne du singulier

     

    En conclusion, la société de consommation joue avec nos rêves en nous promettant des choses qu'elle ne tiendra pas. Elle ne nous apporte pas le bonheur espéré. Ce sont des rêves qu'elle a orientés, voire qu'elle nous a imposés, afin d'alimenter le cercle vicieux de la consommation pour combler l'avidité humaine. En contrôlant nos désirs, elle nous prive du plaisir de la liberté, de l'épanouissement basé sur les émotions positives des liens sociaux réussis,de la chaleur humaine que les objets matériels ne peuvent en aucune façon nous apporter.

     

     

     

    Exposés qui peuvent être réutilisés

     

    Livres

     

    -99 francs-Beigbeder

     

    « Je suis publicitaire : eh oui, je pollue l'univers ». « Vous faire baver, tel est mon sacerdoce. » « Votre souffrance dope le commerce. » « Mais pour créer des besoins, il faut attiser la jalousie, la douleur, l'inassouvissement : telles sont mes munitions. Et ma cible, c'est vous. »

     

    -Les Choses-Georges Pérec (1965, pendant les Trente Glorieuses)

     

    « Dans le monde qui était le leur, il était presque de règle de désirer toujours plus qu'on pouvait acquérir . » On assiste à un mirage de la société de consommation, au mécanisme de l'achat (cf : pantalon velours, objet vénéré grâce à la publicité.)

     

    -Au Bonheur des dames-Emile Zola.

     

    Le Paris des grands magasins au XIXème siècle, période de révolution industrielle. Le magasin « au bonheur des dames » s'agrandit et achète tous les magasins à côté. Cela n'est possible que grâce à des actes inhumains : on épuise les magasins d'à côté pour prendre leur place. Dans le film « Vous avez un message » de Nora Ephron, on retrouve ce même esprit. Pour ouvrir un grand magasin de livres bon marché, on va épuiser les petites librairies.

     

    -La Liste de mes envies de Grégoire Delacourt : cet ouvrage met en scène un couple très modeste dont la femme gagne plus de 18 millions d'euros au loto. Par peur de perdre une vie qu'elle aime, elle décide de ne pas toucher au chèque. Son mari le découvre et décide, au contraire, de s'en servir et de mener la grande vie. Il perd alors tout ce qu'il aime, alors même qu'il a pu s'offrir tout ce dont il avait envie.Le narrateur emploie cette formule : « L'argent ne fait pas l'amour. » Cet ouvrage évoque la promesse de tout posséder, celle faite par une société de consommation qui ne nous donne pas accès au véritable bonheur. Elle s'appuie sur la croyance de réalisation de rêves matériels.

     

    Films

     

    -99 francs : Octave se drogue. L'homme est un produit comme les autres.

     

    « Je m'arrange toujours pour que vous soyez frustrés ». Le rêve devient une aliénation. On crée en boucle des désirs. Parodie du monde publicitaire.

     

    -Fight club-David Fincher : narrateur qui vit seul, mange seul. Il est accroc à la société de consommation.

     

    « Les objets qu'on possède finissent pas nous posséder »

     

     

     

     

     

     

     


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    Sujet  d'écriture personnelle: Selon, vous la politique peut-elle encore faire rêver ?

     

     

     

    Réflexion préalable

     

    Si on a besoin de rêver et de se projeter dans un avenir meilleur, on hésite à faire confiance aux politiques en raison de la manipulation et des mensonges que leurs discours sous-tendent.

     

    Il existe donc une TENSION : entre l'envie de croire et la peur d'une déception.

     

     

     

    Introduction

     

    a)Amorce du sujet : La situation de notre pays, en pleine crise économique comme bien d'autres pays occidentaux, pose la question de la place de la politique dans notre pays. Le mot « politique » est formé du terme « polis » qui en grec signifie « ville, cité » et « politikos » qui concerne les citoyens et l'Etat. Ainsi, la politique, au sens étymologique, c'est l'art de diriger la vie en société, en un mot : « l'art de gouverner ». Pourtant, cet art de gouverner semble s'être perdu et de nombreuses personnes n'ont plus foi en ces individus qui promettent beaucoup de choses et semblent impuissants sur le terrain. La déception menace, c'est pourquoi de nombreux citoyens se détournent de cette question pourtant cruciale. Beaucoup se demandent à quoi bon encore croire aux promesses et écouter les discours s'ils ne sont pas suivis d'effets. Il est par conséquent intéressant de se demander si la politique peut encore nous faire rêver et si cet aspect est essentiel pour la construction de notre Etat.

     

    b)Problématique (ou reformulation du sujet) : comment la politique peut-elle nous faire rêver aujourd'hui ?

     

    c)Plan : Nous évoquerons tout d'abord le paradoxe de l'utilisation du rêve en politique, pour nous intéresser à l'importance du rêve pour bâtir une société idéale et porteuse de projets passionnantes pour terminer sur l'importance, pour les politiques, de s'appuyer sur des rêves réalisables.

     

     

     

    Développement

     

    I-L'utilisation du rêve en politique semble paradoxal

     

    1)L'utilisation du rêve en politique peut sembler paradoxal. En effet, on pourrait croire que ce qui fonde notre République, le droit de vote universel, reste un acte rationnel et réfléchi. On choisit une politique, une méthode et une façon de gouverner qui auront des conséquences sur notre vie quotidienne, parfois de façon très directe. La politique devrait donc être action plutôt qu'illusion. Pour que cette action soit possible et que des changements s'opèrent, il faut pourtant avant avoir rêve ces transformations comme l'a fait Martin Luther King dans « J'ai fait un rêve ». Dans le discours du pasteur, on lit sa volonté d'aller vers un monde où la ségrégation raciale n'existera plus, où les êtres humains seront traités avec égalité et vivront fraternellement, loin des clivages et des préjugés. De même, Thomas More dans son ouvrage Utopia met en scène une société idéale, mais irréelle. Cet idéal est pourtant utile pour améliorer la société réelle dont il permet de souligner les dysfonctionnements. Les utopies peuvent également être des bases de réflexion : Voltaire porte un regard ironique sur le pays d'Eldorado, ce lieu où tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, parodiant la philosophie de Leibniz. Le rêve est donc fondamental, puisqu'il est un préalable à l'action et aux changements qui s'imposent.

     

    II-Pourtant, comme le montre l'histoire, les sociétés ont besoin d'être portées par de grands projets

     

    Martin Luther King, aux Etats-Unis, Nelson Mandela en Afrique du Sud ont porté un rêve : celui d'une égalité entre les hommes. Dans Un Long chemin vers la liberté, Nelson a parlé de son combat, de sa foi et des sacrifices qu'il a dû endurer pour que la lumière éclaire tous les hommes et que les inégalités s'effacent. Il a d'abord dénoncé les inégalités : « Etre avocat en Afrique du Sud signifiait qu’on agissait dans un système judiciaire perverti avec un code qui ne posait pas comme principe l’égalité mais son contraire. », « Le gouvernement dépensait six fois plus pour l’éducation d’un Blanc que pour celle d’un Africain. ». Ensuite, il s'est battu pour les contrer et pour que son rêve soit réalisé. Il est d'abord condamné à la prison à vie et à casser des pierres, mais il résistera jusqu'au bout et finira président de son pays : un combat gagné grâce à son courage et à son optimisme. Ce dernier ne prend-il pas racine dans un rêve pur et courageux ? Il dira à ce propos : « Etre optimiste c’est en partie avoir la tête dirigée vers le soleil et les pieds qui continuent à avancer. » Il est courageux, il a faim de liberté et il aime son peuple plus que tout. Il a foi en lui. Nelson Mandela a donc permis au rêve de devenir réalité. Le rêve est donc une nécessité en politique. Il faut faire vibrer tout un peuple pour le mobiliser autour d'un grand projet et que les progrès sociaux puissent se mettre en place. On voit bien a contrario sur le dessin de Plantu que le discours austère de Plantu ne mobilise pas. Mais dans ce cas, la démagogie guette : l'homme politique serait contraint à ne proposer que des projets sociaux qui fassent rêver les électeurs.

     

     

     

    III-Les hommes politiques doivent donc s'appuyer sur des rêves « réalisables »

     

    Il semble que la condition pour rassembler soit que ces rêves soient réalistes, c'est-à-dire réalisables, ce qui paraît envisageable quand le rêve est collectif. Plus le rêve touche le plus grand nombre, plus il est juste, plus il a des chances de devenir réalité si les gens se donnent les moyens de le mettre en œuvre . Ainsi, on peut penser aux grands événements de l'Histoire de France et notamment à la révolution française de 1789, encouragée par l'esprit des Lumières. La politique a alors répondu à une demande collective forte et fondamentale pour la vie en société, et non à des aspirations individuelles et égoïstes.

     

    Conclusion

     

    Bilan en donnant votre avis sans utiliser la 1ère personne du singulier

     

    L'honnêteté en politique, la capacité à se sacrifier et à prendre des risques, rappelons que Nelson Mandela tout comme Martin Luther King en ont pris -le dernier est d'ailleurs mort assassiné- peuvent porter de grands projets de changement et permettre à des rêves profonds de se réaliser. A l'inverse, les aspirations personnelles et égoïstes de certains hommes politiques n'ayant soif que de pouvoir et de gloire ne mènent nulle part, seulement à la déception des citoyens. Seuls les grands hommes ont permis de grands changements.

     

     

     

    ............

     

    ANNEXES

     

    les grandes idées défendues par Mandela

     

    « L’éducation est le grand moteur du développement personnel. » (p.203)

     

    -Politique et musique (comme énergie) : « La politique peut être renforcée par la musique, mais la musique a une puissance qui défie la politique. (…)Ce qu’il y a d’étrange et de beau dans la musique africaine, c’est qu’elle vous redonne courage même si elle raconte une histoire triste. » (p.218)

     

    -Le crime et l’apartheid : « Si je pense que certains individus ont des dispositions au crime à cause de leur héritage génétique ou d’une mauvaise éducation, je suis convaincu que l’apartheid a transformé en criminels beaucoup de citoyens qui sans cela auraient respecté la loi. Il est tout à fait logique qu’un système légal injuste et immoral face naître le mépris pour ses lois et ses règlements. » (p.229)

     

    « On ne devrait pas juger une nation sur la façon dont elle traite ses citoyens les plus riches mais sur son attitude à traiter les plus pauvres. (…)L’Afrique du Sud traitait ses citoyens africains emprisonnés comme des animaux. »

     

    -Lien entre le jeu et la politique : « J’avais un style de jeu lent et réfléchi, une stratégie conservatrice. Je réfléchissais avec attente aux conséquences de chaque coup possible et je prenais beaucoup de temps chaque fois. (…) C’est ma façon préférée de procéder non seulement aux dames mais en politique. »

     

    -L’opinion de Nelson Mandela sur Créon dans Antigone : « Son inflexibilité et son aveuglement ne conviennent pas à un chef qui doit tempérer la justice avec la pitié. »

     

    -sur le système oppressif : « Je lui dis qu’on ne pouvait pas libérer un système oppressif, on ne pouvait que le rejeter entièrement. » (p.669)

     

    -Beau discours sur la LIBERTE (p.629-630)

     

    -Il obtint le prix nobel de la paix conjointement à De Klerk (p.739). « Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi et cet ennemi devient votre associé. » (p.740)

     

    Le 27 avril 1994, N.Mandela vote pour la première fois de sa vie (p.747).

     

    « La liberté sans le civisme, la liberté sans la capacité de vivre en paix, n’était absolument pas la vraie liberté. »

     

    p.754 : « Ce n’est que lorsque j’ai appris que la liberté de mon enfance était une illusion et que j’ai découvert, jeune homme, qu’on m’avait déjà pris ma liberté que j’ai commencé à avoir faim d’elle. »

     

    -Amour pour son PAYS : « Mon pays est riche en minerais et en pierres précieuses enfouies dans son sol, mais j’ai toujours su que sa plus grande richesse était son peuple plus fin, plus pur que ses diamants les plus purs. » (p.752)

     

    -« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre. »

     

    -« La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher, mais qu’on ne peut jamais éteindre. »

     

    (p.753)

     

    p.755 : « Je savais parfaitement que l’oppresseur doit être libéré comme l’oppressé. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de sa haine, il est enfermé derrière les barreaux des préjugés et de l’étroitesse d’esprit. », « L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité. »

     

     

     


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  • Clément élève en   BTS E1    (BTS électrotechnique, 1ère Année) au lycée DELAMBRE  à AMIENS 

     

     

     Clément a rédigé cette copie en 1ère année de BTS que j'ai notée 18/20 car il restait quelques erreurs de syntaxe et d'orthographe qui ont été corrigées sur ce travail que j'estime maintenant parfait. Bravo à lui!  Un très bon modèle pour les étudiants à mon avis.

    Avec le jeu des bonus, il a aujourd'hui 20/20 dans cette matière, une première dans ma carrière. Félicitations pour son brillant travail (en lien avec les documents mis dans le précédent article: éthique et progrès scientifique). C'est un élève qui a fait un bac S auparavant.

    Culture Générale et Expression

    Synthèse de documents

     

                    De nos jours, les progrès scientifiques sont contrôlés par une réflexion et des lois sur la bioéthique. Cette notion implique une réflexion sur le vivant. Elle permet de s’interroger sur ce qui est positif ou négatif dans le progrès de la science. L’étude de ce corpus s’inscrit dans ce grand débat qu’est le questionnement éthique. Parmi ces textes, on retrouve tout d’abord deux documents du XX° siècle. Le premier est un roman de science fiction, Le Meilleur Des Mondes, écrit par Aldous Huxley puis un film réalisé par Andrew Niccol, Bienvenue à Gattaca. Viennent ensuite deux articles du XXI° siècle. Le premier est un article de journal paru dans Le Monde et le second une interview du professeur Bernard Debré qui est également un député de l’Assemblée Nationale. L’ensemble de ce corpus apporte différents arguments au débat sur l’importance de la bioéthique dans le progrès de la science. Que ce soit un avis positif ou négatif, l’ensemble de ces documents nous permet de comprendre toute la complexité de ce débat. Quelle place doit-on donner à l’expérimentation scientifique dans notre société ? Doit-elle demeurer libre d’exécution ou doit-on instaurer un frein à la recherche notamment par un questionnement éthique ?

    Nous verrons tout d’abord que la recherche est source de liberté puis nous nous interrogerons sur les dérives du progrès scientifique pour l’homme et la société.

     

                    La recherche scientifique a permis à l’homme d’élever sa condition de vie et continue de favoriser l’évolution de la société dans laquelle nous vivons. Dans la limite de certaines règles bioéthiques, la science est plutôt libre. Elle pourrait dans un futur proche permettre de sauver encore plus de vies. C’est ce dont nous parle le professeur Debré dans son interview. En effet, ce dernier défend le clonage thérapeutique qui pourrait permettre une autoréparation des corps malades. Si l’on pouvait recréer les cellules cancéreuses d’un malade par exemple, cela permettrait de réaliser des soins adaptés plus rapidement et ce, sans risque de rejet de la part du patient. De plus, M.Debré est pour la recherche sur les embryons à des fins médicales qui permettrait de pouvoir implanter des embryons non porteurs de maladies génétiques. Ceci serait une grande avancée dans la lutte contre les maladies génétiques. On peut notamment remarquer dans l’article d’Anne Chemin dans Le Monde qu’en 2011 de nombreuses questions se sont posées dans les enceintes de la République comme par exemple : la procréation médicalement assistée. Poussés par le changement de législation de certains autres pays comme le Canada ou les Pays-Bas, les élus sénateurs et députés français ont voté une loi en faveur de cette assistance médicale permettant ainsi aux couples souffrant d’infertilité d’avoir un enfant.

    On peut donc se rendre compte que la recherche scientifique permet de trouver une certaine liberté pour les hommes. Dans l’article du Monde, on découvre que le Sénat a également demandé une levée de l’anonymat lors d’un don de gamètes ce qui permettrait aux enfants nés par fécondation in-vitro de connaître l’identité de leur père biologique. Dans ce corpus, on s’aperçoit qu’au XXI° siècle, la recherche scientifique est une source importante de liberté. En effet, la science donnerait la liberté aux hommes de pouvoir choisir leur avenir ainsi que celui de leurs enfants. Bernard Debré nous parle de cette sélectivité, cet eugénisme de liberté, à cette sélection génétique choisie qui permettrait d’améliorer la vie des hommes avant même qu’ils ne soient venus au monde. Dans le roman d’Huxley, on retrouve cette notion d’eugénisme mais de façon négative. Il y est dit que l’eugénisme permet une certaine stabilité sociale et garantit un avenir sûr en créant des hommes qui pourraient servir à l’utilisation de machine dans un régime qui ressemble de près aux politiques totalitaires. De même, le film Bienvenue à Gattaca nous met en garde contre les dangers de ces libertés données à la science. En effet, ce film nous présente la science comme un moyen de se plonger dans un monde parallèle. Elle explore le monde du clonage et met en évidence les risques, notamment celui de la déshumanisation. La liberté est remise en question dans ce film car il y a des dangers bien trop importants qui y sont abordés.

     

                    Nous avons pu constater tout d’abord l’intérêt de la recherche scientifique pour l’homme. Malheureusement, le progrès comporte aussi des risques. On peut en effet s’interroger sur les dangers de ce genre de recherche. Dans le roman d’anticipation d’Aldous Huxley et l’interview du professeur Debré, le risque de la création de régimes totalitaires est évoqué. Effectivement, Huxley pense que la science peut devenir l’instrument de régimes totalitaires cruels qui souhaiteraient créer une race parfaite grâce au clonage notamment et donc la création d’hommes totalement manipulables et dociles. Or le conformisme mène à la déshumanisation. Bernard Debré rejoint cette idée en différenciant l’eugénisme de liberté, qu’il prône, et l’eugénisme d’état qui serait catastrophique pour notre société. Il prend comme exemple le régime nazi et son souhait d’une race parfaite, la race aryenne. Cette idéologie a failli mener la société à se détruire. Debré utilise un autre exemple pour prouver que la science peut être l’instrument de régimes autoritaires. En effet, dans les années 1970, la Sociale Démocratie Suédoise stérilisait les femmes auxquelles on avait pu diagnostiquer des troubles mentaux pour ainsi éviter la propagation de ces maladies.

    Ce corpus de documents met en avant un danger important du progrès scientifique. Plusieurs de ces textes traitent du clonage et mettent en évidence toute l’importance de contrôler cet immense progrès qui n’est pas encore parfaitement maîtrisé. Le film Bienvenue à Gattaca montre, sur son affiche, un homme et une femme physiquement parfaits. Ils semblent pourtant bizarres notamment dans l’absence d’expression sur leurs visages. Cela leur donne un air d’hommes robotisés, ce qui est le défaut du clonage dénoncé ici. Les hommes rêvent d’un monde parfait, ce qui peut se révéler très dangereux. Huxley dénonce cette volonté de tout contrôler. En effet, il nous parle du clonage et l’on s’aperçoit qu’il y a une véritable négation de la différence qu’on peut considérer comme dangereuse. Il n’y a ainsi plus de mystère sur l’avenir et l’on cherche à contrôler notre vie. Cet argument est également évoqué dans le film de Niccol dans lequel le seul critère de sélection est la perfection génétique. Les hommes y idéalisent un monde parfait, sans tares, dans lequel on a éliminé l’ensemble des défauts grâce au choix du génotype de la race créée. Les gens sont choisis pour leurs gênes. Ce sont leurs gênes qui définissent leur rôle dans la société.

     

                    Pour conclure, on peut dire que l’expérimentation scientifique est nécessaire au progrès de l’homme et se révèle bénéfique dans de nombreux cas comme dans la lutte contre les maladies génétiques graves. Il reste évidemment de nombreux mystères dans ce domaine mais les expériences scientifiques permettront de les élucider et de mener à bien ce combat. Cependant, la science doit être encadrée par une réflexion sur la morale. Des questionnements sur la bioéthique sont nécessaires pour éviter certaines dérives du progrès qui pourraient mener à une montée en puissance de régimes totalitaires ou encore causer une déshumanisation de notre société. Les freins imposés par une réflexion éthique permettent d’éviter une expansion trop importante du clonage et ainsi empêcher la robotisation de notre monde.


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  • Corpus de documents sur l’éthique scientifique

    Doit-on fixer des limites à la recherche scientifique ?

     

    Texte 1

    En 1932, Aldous Huxley publie « Le Meilleur des mondes », dans lequel il imagine ce que pourrait être une société fondée sur la sélection génétique. La portée critique de ce livre de science-fiction est virulente : il dénonce les dérives d’un progrès qui ne suffit pas à rendre les hommes heureux.

    En ce moment, l'œuf primitif avait de fortes chances de se transformer en un nombre quelconque d'embryons compris entre huit et quatre-vingt-seize, « ce qui est, vous en conviendrez, un perfectionnement prodigieux par rapport à la nature. Des jumeaux identiques, mais non pas en maigres groupes de deux ou trois, comme aux jours anciens de reproduction vivipare, alors qu'un œuf se divisait parfois accidentellement ; mais bien par douzaines, par vingtaines, d'un coup.
    - Par vingtaines, répéta le Directeur, et il écarta les bras, comme s'il faisait des libéralités à une foule. Par vingtaines. Mais l'un des étudiants fut assez sot pour demander en quoi résidait l'avantage.
    - Mon bon ami ! le Directeur se tourna vivement vers lui, vous ne voyez donc pas? Vous ne voyez pas ? Il leva la main ; il prit une expression solennelle
    Le Procédé Bokanovsky est l'un des instruments majeurs de la stabilité sociale !
    Instruments majeurs de la stabilité sociale. Des hommes et des femmes conformes au type normal ; en groupes uniformes. Tout le personnel d'une petite usine constitué par les produits d'un seul œuf bokanovskifié.
    - Quatre-vingt-seize jumeaux identiques faisant marcher quatre-vingt-seize machines identiques !
    - Sa voix était presque vibrante d'enthousiasme.
    - On sait vraiment où l'on va. Pour la première fois dans l'histoire.

     

    Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes, trad.J.Les Castier, 1932.

     

    Texte 2 :

    Dans Valeurs Actuelles du 6 septembre 2006, le Professeur Bernard Debré, chef de service d’urologie à l’hôpital Cochin à Paris, également député, prend position ici sur les récentes avancées qu’ont permis les progrès en génétique.

    Valeurs Actuelles : Qu’entendez-vous par “eugénisme de liberté” ?.

    Bernard Debré : Dans l’imaginaire collectif, “eugénisme” est un mot épouvantable qui évoque les atrocités commises par les nazis ou bien celles réalisées par la social-démocratie suédoise qui, dans les années 1970, a stérilisé des femmes qui présentaient des troubles mentaux, avaient trop d’enfants ou étaient considérées comme asociales. Aux antipodes de ces eugénismes d’État, il existe un eugénisme de liberté, que je défends. À ce titre, le diagnostic préimplantatoire, qui permet de sélectionner les embryons non porteurs d’une maladie génétique. La liste des maladies pour lesquelles on pourra y recourir ne va cesser de s’allonger, car on sait maintenant lire dans le livre de la vie. Récemment, à l’hôpital, un jeune couple a demandé un tri d’embryons parce que chacun avait un parent atteint d’un Alzheimer précoce. Ils souhaitaient que leur enfant à venir soit préservé de cette maladie. Quoi de plus légitime ? Au nom de quoi leur interdire cette possibilité ?

    Vous défendez également le clonage thérapeutique, pourtant toujours interdit en France….

    Le clonage thérapeutique est l’une des plus grandes inventions du XXe siècle ! Cette technique permettra un jour à chacun de réparer ses organes défaillants. Quel principe supérieur nous permettrait d’interdire l’autoréparation, qui pourrait sauver un nombre considérable de malades ? Il y a quelques décennies, il se trouvait des censeurs pour s’y opposer. D’ailleurs, on effectue déjà des réparations qui sauvent des vies. Cela s’appelle la greffe d’organes. L’avantage énorme, avec le clonage thérapeutique, c’est que l’on ne sera plus confronté au risque de rejet. Non à la frilosité !

    Justement, vous pointez du doigt la frilosité de la France, sur la question de la recherche sur les embryons…

    Les barrières législatives érigées contre la recherche en France lui ont déjà fait perdre au moins six précieuses années. La loi bioéthique autorise l’étude sur les embryons congelés surnuméraires, mais seulement à titre exploratoire, pour une durée de cinq ans et dans un contexte expérimental encadré. C’est totalement insuffisant ! Nos chercheurs sont obligés de s’exiler. Et la Chine est en passe de devenir la référence mondiale en matière de clonage. L’embryon, qui n’est rien d’autre qu’un tas de cellules, ne doit pas être déifié. Pourquoi ne pourrait-on pas utiliser des embryons destinés à être détruits ? Ce sont pourtant des milliers de vies humaines qui pourraient être sauvées dans un délai très bref.

    Valeurs Actuelles, 8 septembre 2006. « Non à la frilosité », propos recueillis par Alix Leduc.

    Texte 3 :

    En 2011, les lois éthiques font l’objet en France d’une relecture pouvant conduire, pour certaines d’entre elles, à une révision. A l’issue des décisions législatives, la journaliste du Monde, rend compte du peu de changements survenus.

      Aucune avancée sur la levée de l’anonymat des donneurs de gamètes, pas la moindre ouverture vers la légalisation de la gestation pour autrui, un refus résolu de l’homo-parentalité, beaucoup de frilosité en matière de recherche sur l’embryon : toutes les questions qui avaient agité pendant des mois les états généraux de bioéthique ont finalement abouti… au statu quo.

      Depuis leur première version, en 1994, les lois de bioéthique tentent d’encadrer les progrès de la médecine en élaborant peu à peu une « morale du vivant ». Quels sont les critères acceptables en matière de sélection des embryons dans l’assistance médicale à la procréation? Faut-il autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires? Comment réglementer l’utilisation des tests génétiques? Voilà autant de questions auxquelles les lois de bioéthique tentent de répondre en encadrant les pratiques qui apparaissent au fur et à mesure des avancées médicales et scientifiques.

      Les premières lois ont inscrit dans le code civil de grands principes:

    Respect de la dignité de la personne humaine, inviolabilité du corps humain – toute atteinte

    suppose ainsi le consentement de la personne –, non-patrimonialité des éléments et produits du corps (sang, sperme, ovocytes, organes…).

      Ces textes, qui ont également organisé l’assistance médicale à la procréation, réglementé les greffes d’organes et encadré les empreintes génétiques, avaient vocation à être remis régulièrement sur le métier : en 2004, une nouvelle version des lois de bioéthique a donc été adoptée.

      En 2011, pour la seconde révision, les grandes questions ne manquaient pas: fallait-il autoriser la gestation pour autrui (les «mères porteuses »),comme l’ont fait la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, le Canada ou certains Etats américains ? Ouvrir la procréation

    médicalement assistée aux couples de femmes ou aux célibataires, comme le font beaucoup

    de pays du nord de l’Europe mais aussi la Belgique et l’Espagne ? Autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires, qui ne sont aujourd’hui possibles qu’à titre dérogatoire ?

      Les débats ont été âpres et l’audace, une fois n’est pas coutume, est venue du Sénat: alors que les députés se refusaient à toute réforme, les sénateurs, ont, contre toute attente, adopté des positions résolument réformatrices.

    Lors de la première lecture, ils ont ainsi proposé d’autoriser,dans le cadre d’un «régime de responsabilité assumée et encadrée», la recherche sur l’embryon et les cellules-souches embryonnaires alors que les députés venaient justement, au nom d’un«interdit symbolique fort», de restreindre– encore – les possibilités offertes aux chercheurs.

     En matière d’assistance médicale à la procréation, les sénateurs ont également innové : lors de la première lecture, ils ont, à la surprise générale, ouvert cette pratiqueà «tous les couples », et donc aux couples de femmes homosexuelles.

    Les députés, eux, venaient précisément de réserver l’assistance médicale à la procréation aux couples hétérosexuels en âge de procréervictimes d’une infertilité «médicale»: « Le caractère pathologique de l’infertilité doit être médicalement diagnostiqué »,avaient-ils précisé. Pas question, pour l’Assemblée nationale, de prendre en compte l’«infertilité sociale » des couples homosexuels ou des célibataires.

      Enfin, le Sénat s’est montré nettement plus ouvert sur la levée de l’anonymat des dons de gamètes, qui permet aux enfants nés d’un don de sperme ou d’ovocytes de connaître à leur majorité l’identité de leur donneur.

    Au nom du primat du social sur le génétique, l’Assemblée nationale s’est, de son côté, farouchement opposée à cette réforme. Le Sénat, lui, a longuement hésité : la commission des affaires sociales y était favorable – ces enfants ne sont pas «un produit de la science mais bien un être issu de personnes humaines», expliquait le rapporteur, Alain Milon(Vaucluse, UMP), mais, en séance cette disposition a finalement été supprimée. Au terme de ce marathon législatif, l’Assemblée nationale a fini par faire prévaloir son point de vue: les lois de bioéthique resteront donc quasiment inchangées. Les seules modifications introduites par la révision des lois de bioéthiques de 2011 concernent l’encadrement des tests proposés aux femmes enceintes pendant la grossesse, l’autorisation de la congélation ultrarapide des ovocytes et la réglementation de l’information des proches en cas de maladie génétique.Et la prochaine révision n’est pas pour demain: le nouveau texte de loi précise qu’elle aura lieu dans «un délai maximum de sept ans».

    Anne Chemin, « Les grands débats de la bioéthique », Le Monde, 29 juin 2011.

     

    Document 4 : Affiche du film « Bienvenue à Gattaca », réalisé par Andrew Niccol en 1997.

    http://www.google.fr/imgres?sa=X&biw=1280&bih=625&tbm=isch&tbnid=nRkDwXLHcZ6cgM:&imgrefurl=http://www.toutlecine.com/images/film/0000/00007338-bienvenue-a-gattaca.html&docid=l1PJCDjx4AiHoM&imgurl=http://image.toutlecine.com/photos/b/i/e/bienvenue-a-gattaca-aff-01-g.jpg&w=773&h=1000&ei=vr-wUuLjHorb0QXVoYHIAg&zoom=1&iact=hc&vpx=84&vpy=165&dur=104&hovh=255&hovw=197&tx=108&ty=116&page=1&tbnh=147&tbnw=114&start=0&ndsp=22&ved=1t:429,r:1,s:0,i:86

     

    Sujets d’écriture personnelle

    1er sujet

    Pourquoi est-il nécessaire d’encadrer le progrès scientifique par une réflexion éthique ?

     

     

     

    Recherches préalables au sujet :

    Question de vocabulaire (bonus)

     1-Qu’est-ce que le clonage ?

    2-Qu’est-ce que l’eugénisme ?

    Problématique du thème

    3-Pourquoi est-il nécessaire d’encadrer le progrès scientifique par  une réflexion éthique ?

    Solliciter sa culture générale

    4-Rédigez un court paragraphe pour dire ce que vous entendez par « progrès éthique ».

    5-Connaissez-vous des récits d’anticipation  ou des films qui mettent en garde  contre l’évolution de la société humaine lorsqu’elle suit les impératifs du progrès, sans se préoccuper de la morale ?

    Recherches :

    6-Chercher des articles de journaux en rapport avec le thème (un bonus par article intéressant).

     

    Synthèse de documents :

    1-Faire un tableau comparatif en mettant en valeur les pistes de lecture.

     

    Lectures sur le texte

    Des Fleurs pour Algernon- Daniel Keyes.

    Frankenstein-Mary Shelley.

    Films

    Bienvenue à Gattaca

    The Island.

     

     

     


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