Le stoïcisme est une philosophie de l’Antiquité qui se distingue des autres écoles philosophiques par son coté pragmatique tourné vers l’action, avec des exercices et des applications pratiques.

Quand on voit le mot “philosophie” on a tendance à penser “ennuyeux”, “perché” ou “woowooh”. Si en plus on y associe l’adjectif “stoïque” qui de nos jours est (injustement) associé à une personne dans la douleur ou sans émotion, sur le papier la philosophie stoïcienne est la dernière chose qu’on a envie de creuser.

Pourtant la philosophie stoïcienne est non seulement pragmatique, accessible à tous, et adoptée par de plus en plus d’ “accomplisseurs”, mais en plus une philosophie qui à un moment de l’Histoire fut à la fois la plus noble et la plus populaire, pratiquée aussi bien par les puissants (Marc Aurèle, empereur romain) que les gens de peu (Epictète, esclave), les heureux comme les malheureux, tous dans la quête de la “bonne vie”.

Car l’ « idéal » stoïcien n’est pas la douleur mais au contraire la bonne vie ou l’ « eudaimonia » (bonheur en grec), qui s’obtient notamment:

• en prenant conscience de la brièveté de la vie,
• et de l’importance de faire de notre mieux pendant cette vie: viser l’excellence et pratiquer la vertu;
• en se concentrant sur ce qui dépend de nous;
• en voyant les obstacles comme des opportunités de progresser ou d’être utile;
• en étant en harmonie avec sa nature, et la nature.

En développant ces traits et en utilisant la raison, le stoïcien développe

une tranquillité inébranlable qui lui permet de rester concentrer sur

sa mission sans s’effondrer devant les difficultés, la douleur, le stress,

la peur etc... et donc tendre vers le dépassement de soi, une performance responsable,

ou l’ « eudaimonia » selon l’angle par lequel on aborde le stoïcisme.

Pas facile certes, mais si c’était facile de se dépasser, être vertueux,

ou même être heureux tout le monde le ferait. 

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